Les Pèlerins de Saint JacquesUn pèlerinage à deux roues vers la Cathédrale de Saint Jacques de Compostelle dans laquelle Saint Jacques reposerait. C'était également le lieu de l'arrivée de l'Edition de la Vuelta 2021 le 5 septembre dernier. Lisez l'article sur le pélerinage et la course ici. Martin Subelo From aldea Nueva de Ebro, 800km Javier Txus de Barcelona, 760km Irun Caminada del Norte Jacobo Estévez Camino del Norte por la costa desde Gijón 400 km Tour d’Europe à vélo, 22.000km à parcourir, 1560km El puerto de Santa Maria, Cadiz, 280km

Saint Jacques de Compostelle : La Vuelta au temps des cathédrales On prétend que le tombeau de Jacques le Majeur, l’un des douze apôtres du Christ est situé au cœur de sa cathédrale, celle-là même au pied de laquelle l’édition 2021 de la Vuelta s’achevait ce 5 septembre. Après la découverte des reliques de l’apôtre au début du IXe siècle, Saint Jacques de Compostelle est devenu la destination d’un des 3 plus grands pèlerinage de la chrétienté après ceux de Jérusalem et de Rome. Légende ou réalité, si aujourd’hui la présence de la dépouille du célèbre apôtre est contestée par les historiens, le célèbre chemin qui mène à saint Jacques n’a jamais été aussi fréquenté. Every pilgrim who finishes their odyssey to Santiago de Compostela is invited to earn a compostela. The pilgrim’s certificate is reserved for those who journey at least 100 km to reach the city on foot or on horseback, or 200 km for cyclists, and for those who duly get their pilgrim’s passport stamped twice per day. In 2018, more than 327,000 people walked through the doors of the office in charge of distributing the certificate, more than 6% of them were cyclists. Pilgrims on bikes are more and more common on the routes that lead to Santiago de Compostela, with its guarantee of a maiden voyage like no other, for those proficient enough in bike-packing. It’s on this famous trail from France that we shared a one-day ride with other cyclists heading for Santiago. ‘Trail’ implies the necessity of equipment that can handle the terrain. Gravel bikes are ideal mounts for this type of route, which alternates between road and path. Of course, a pilgrimage is not a trek like any another. For most people who undertake the journey, walking is active meditation, and the final destination is a spiritual quest. Here, cyclists are shoulder to shoulder with walkers – we alternate between road and path during the sinuous parts so that we don’t disrupt the walkers’ peace. Witnessing the sheer enthusiasm of these pilgrims, we take less and less notice of the fact that we’re riding in such a special place. No unnecessary noise, just the rustling of our tyres on the leaves and the ground, and we whisper, as though infused with the power of this place. We dedicated this 50 km outing to discovering a mythical place and meeting fellow cyclists drawn to this extraordinary adventure. Travelling through the old town and arriving at the bottom of the huge 1,000-year-old cathedral, we can understand why it is such a unique site to visit. The sight of runners finishing the Spanish circuit at the doors of the cathedral, in a closely fought time trail, almost looks like an anachronism. When unveiling the route of La Vuelta, the director of the race exclaimed: ‘People say that any place is a good place to start the Camino de Santiago, but few places can match the beauty of Burgos cathedral, the starting point of the long route planned for La Vuelta’s 76th edition. 21 stages. From Burgos to Santiago. From cathedral to cathedral.' Further Riding Le Ventoux à l’heure du Tour de France Quand les organisateurs du Tour de France ont annoncé que le Ventoux serait gravit deux dans la même journée lors de cette édition 2021 les afficionados de cette course hors norme ont coché la date du 7 juillet à l’encre rouge, impossible de passer à côté d’une telle fête. VOIR PLUS Danser sur un Volcan Le Mauna Kea est le point culminant de l'État d'Hawaï, avec son sommet culminant à 4 207,3 m au-dessus du niveau de la mer. C'est souvent recouvert de neige et toujours en saillie au-dessus des nuages. VOIR PLUS Dans La Trace du Torino-Nice S’il n’existe encore aucun panthéon des traces off-road , il est certain que le Torino-Nice Rally pourrait revendiquer le terme. VOIR PLUS 7 majeurs Au cœur de cet été comme aucun autre, mes acolytes et moi décidons de nous attaquer au défi des 7 Majeurs en bikepacking. Le parcours est constitué d'une boucle de 345 kilomètres avec un dénivelé d'environ 10.000 mètres. VOIR PLUS

Dans La Trace du Torino-Nice Un Monument. S’il n’existe encore aucun panthéon des traces off-road qui puisse se mesurer aux fameuses cinq Classiques “monumentales” du cyclisme moderne, il est certain que le Torino-Nice Rally pourrait revendiquer le terme. Et c’est bien ce qui nous fait peur : davantage que de ne pas y arriver, Sophie et moi sommes tout sauf certains d’être dignes du monolithe qui se dresse devant nous. Cette pensée nous occupe l’esprit lorsque nous attaquons notre phase d’approche sur les routes ondulées du Valle di Lanzo. Nous sommes partis de Turin sans nous faire violence. Un café - amaretto, quelques difficultés de chauffe pour mieux s’enfoncer dans la vallée et c’est ainsi que “le Turin-Nice” nous saisira : sans prévenir, pile au moment d’un orage dantesque qui nous essore avec la simplicité d’un bonjour, la trace part sur la gauche, et il suffit de quelques dizaines de mètres pour que nos GPS affichent 18%. Le Colle del Colombardo n’est pas spécialement célèbre, pour une seule raison : il manque rapidement d’asphalte. C’est pourtant notre porte d’entrée pour une aventure qui nous prendra aux tripes pendant une bonne semaine. Une après-midi épique à alterner petite cadence et “hike-a-bike” sous les grondements d’un orage pas si lointain, le ton est donné. Nous ne fonctionnons pourtant pas au challenge comme une fin en soi : nous avons le goût de l’effort et nous comprenons sans peine que les grands moments se méritent, mais nous grimpons rarement pour le simple plaisir du geste. La première récompense est toute simple : un petit cairn d’une cinquantaine de centimètres de haut, passé la route de crête qui file sur la droite à partir du Colombardo, et qui nous emmènera à 2100 mètres d’altitude. Pas de pancarte, pas de fanfreluche : juste une nature brute que nous sommes les seuls à apprécier. Ainsi se décompose le Torino-Nice Rally : une impressionnante série de triptyques. Un effort qui nous pousse dans nos retranchements, une “récompense” qui dépasse le cadre de la quête d’une simple case à cocher et qui nous emmène arpenter des territoires de haute altitude, avant de longs paliers de décompression, en lacets pour la plupart, qui nous ramènent dans la vallée. À ce petit jeu, nous avons affronté le redoutable Colle delle Finestre, côté Nord, avant de bifurquer vers l’Assietta, le col puis la Route, pour deux heures au-delà de l’imaginable, sur le toit de l’Europe. Ce qu’un simple vélo peut vous offrir, tout de même. Nous-mêmes n’avions aucune chance d’être préparés, et nous avions pourtant vu les photos de nos prédécesseurs. Nos cerveaux respectifs n’ont pas dû y croire totalement, et pourtant c’est vrai. Le Torino-Nice Rally, en tant que trace comme en tant qu’épreuve, est définitivement dédiée au vélo d’aventure et au bikepacking, qu’il soit gravel ou VTT. Ce qui ne l’empêche pas d’offrir un long et vibrant hommage aux géants de la route qui peuplent le centre des Alpes. Nous enchaînerons Montgenèvre, Izoard, Agnel (le point culminant du voyage) et Sampeyre en deux jours, la descente de ce dernier s’effectuera par une variante du parcours officiel, sur la route - désormais fermée aux voitures - du Vallon d’Elva. Une route minuscule, défoncée, aux barrières fatiguées, qui nous pousse à la prudence et aux arrêts répétés. On ne rechigne pas, on a d’ailleurs du mal à croire qu’un tel endroit existe. Les lucioles du Val Maira, paradis d’un naturel désarmant, nous accueillent à bras ouverts pour une nuit dehors. Vient alors le jour qu’on avait du mal à placer sur le parcours, mais que nous redoutions depuis le début. La montée du quatrième jour nous prendra quatre heures, la plupart à côté du vélo. Nous nous faisons doubler par des randonneurs armés de bâtons de marche, qui eux-mêmes peinent à se hisser sur cette pente abrupte aux allures de pierrier. Difficile de savoir s’ils nous prennent pour des héros ou des illuminés, nous nous mettons d’accord entre nous sur le fait que la différence est ténue. Ni Sophie ni moi ne voyons d’ailleurs notre mental flancher, à notre grande surprise; j’ai l’intime conviction qu’à ce stade, notre subconscient fait déjà une confiance aveugle à cette trace que nous suivons depuis maintenant 300 kilomètres. Grand bien nous en fasse. D’aucuns l’appellent “Little Peru”, et ce n’est pas volé. Cette Strada Della Gardetta, flanquée du refuge du même nom (visiblement réputé) sera certainement le moment le plus grandiose de notre périple. Un plateau d’alpage quasi-vierge de toute action humaine, qui ondule entre 2300 et 2500 mètres d’altitude, minéral, tourmenté, qui s’offre par épisodes au fur et à mesure que nous parcourons une piste exigeante mais sans difficulté technique. Ce n’est pas que la beauté. La majesté de cet endroit provoque de réels sauts de sillon dans nos têtes. Il nous faudra l’après-midi pour réaliser ce qui se passe. Le col de Tende, routier depuis l’Italie, nous ouvre une partie de la Via del Sale, et aussi notre ticket final pour la France. Une descente encore inconnue s’ouvre à nous, et nous sommes aussi là pour ça : la trace s’appelle désormais Komoot Torino-Nice Rally et nous avons pour mission d’en reconnaître certains nouveaux tronçons, rendus nécessaires par les crues provoquées par la tempête Alex dans la vallée de la Roya. Tende, ville magnifique aux allures de bout du monde, mise en sommeil par son enclavement récent, se dévoile au détour d’une épingle sur cette piste épique que nous empruntons avec prudence. La région semble sous cloche, en attente. Les plaies sont béantes, on le sent. On nous somme de faire demi-tour lors de notre descente sur Breil-sur-Roya, ce qui nous oblige à prendre un train, pour enfin accéder au col de Turini, véritable porte d’entrée sur le pays de Nice, via la route historique de la Maglia (25 kilomètres, dont la plupart en gravier). Un orage nous cueille à deux kilomètres du sommet de l’Authion, en aplomb du col. Tout dans ce moment est épique. Un chocolat chaud, une descente jusqu’au col (oui, c’est possible), et un hôtel de motards plus tard, c’est décidé : nous descendrons sur Nice par la variante routière. Au-delà de la fatigue accumulée se joue autre chose : peut-on avoir “trop aimé” ce qu’o a vécu ? Aurait-on envie de clore cette aventure pour cause de syndrome de Florence ? 11h05, mardi 20 juillet, Café du Cycliste, port de Nice. Nous venons de boucler l’un des itinéraires gravel les plus mythiques d’Europe. Further Riding 7 majeurs Au cœur de cet été comme aucun autre, mes acolytes et moi décidons de nous attaquer au défi des 7 Majeurs en bikepacking. VOIR PLUS Un Retour en Bretagne Une aventure en bikepacking entre deux brasseries. Les kilomètres par bière sont-ils une nouvelle mesure métrique ? VOIR PLUS Rouler dans un but précis #2. En parcourant les rues désertes de Paris à vélo pour livrer de la nourriture aux personnes dans le besoin, Sophie Gateau illustre la capitale pendant le confinement. VOIR PLUS Northcape 4000 Sophie Gateau parcourt des milliers de kilomètres vers le Nord pour échapper aux chiens enragés et se faire ami des rennes dans sa dernière aventure Audax. VOIR PLUS

Coins Cachés. Salzbourg Si vous vous rendez à Salzbourg avec votre vélo, vous pourrez explorer une multitudes de routes incroyables. Que vous cherchiez à vous challenger sur une montée bien raide entourée de paysages splendides ou que vous cherchiez à tourner les jambes à l'occasion d'une sortie du dimanche autour des lacs magnifiques d'Autriche et d'Allemagne, les Alpes Bavarois ont tellement à offrir, autant sur la route qu'hors sentiers. Si vous vous rendez à Salzbourg avec votre vélo, vous pourrez explorer une multitudes de routes incroyables. Que vous cherchiez à vous challenger sur une montée bien raide entourée de paysages splendides ou que vous cherchiez à tourner les jambes à l'occasion d'une sortie du dimanche autour des lacs magnifiques d'Autriche et d'Allemagne, les Alpes Bavarois ont tellement à offrir, autant sur la route qu'hors sentiers. The Rossfeldroute ROUTE Le sommet du Rossfeld est à 1560m au dessus de la mer et est loin d'être facile pour les débutants. Notre sortie a commencé à Salzbourg à 450m d'altitude et nous a mené en direction de Berchtesgaden et du village d'Oberau. Nous avons opté pour l'ascension côté sud. Lorsque nous avons atteint le poste de péage sur la Route Panoramique, nous avions déjà grimpé 600m. Nous décidons d'y monter en fin de journée, pour le coucher de soleil, lorsque la circulation est bien plus calme. Durant les premiers kilomètres la route serpente dans la forêt, puis au fur et fur que vous grimpez, la vue devient de plus en plus belle. La dernière partie de la Route Panoramique récompense l'effort de part la vue qu'elle offre sur les contreforts des Alpes Bavarois. Lorsque vous atteignez le point le plus haut de la sortie, vous pouvez admirer la vue sur Salzbourg. Nous avons descendu 1000m pour rejoindre Hallein, où il est possible de se faire un petit plaisir en s'offrant une glace, sinon vous pouvez directement rentrer à la maison en longeant le Salzachradweg. Cette route est assez éprouvante mais très pittoresque, surtout lorsque le soleil se couche offrant une lumière et une ambiance extraordinaire. The Lakes of Flachgau OFF-ROAD Les lacs de Flachgau; Mattsee, Obertrumer See et Grabensee, se trouvent au milieu de l'idyllique région de Flachgau. Notre itinéraire nous a d'abord emmené le long de la rivière Salzach et afin d'échapper à la dense circulation de la ville, nous sommes restés exclusivement sur les pistes cyclables. Mais à mesure que nous nous dirigions vers le nord, les environs devenaient de plus en plus beaux et de plus en plus paisibles, laissant derrière nous l'agitation stressante de la ville. Nous avons principalement roulé sur de petites routes ou sur des chemins de terres, ce qui ravira les amoureux de gravel. Le panorama de Flachgau offre une vue sur les collines, les pâturages où broutent des vaches avec en toile de fond les magnifiques contreforts alpins. Nous avons pédalé autour d'Obertrumer See puis le long de la piste cyclable qui mène à Seekirchen am Wallersee. Ici, il est possible de s'autoriser une petite pause autour du lac ou dans l'un des nombreux petits cafés. Pour les plus motivés, Grabensee peut être rajouté à l'itinéraire puisque la route n'y est pas particulièrement exigeante; il s'agit là plus d'une sortie plaisir du dimanche. The Gaisberg Climb ROUTE Gaisberg est la montagne locale de Salzbourg et son sommet culmine à 1287 mètres d'altitude. La route classique traverse la ville en direction de Fuschl. Le début de la route de Gaisberg est à Guggenthal et se situe à environ 9 km du sommet. La première section jusqu'à Zistel-Alm n'est pas particulièrement raide et offre une vue magnifique sur la ville. D'ici, on est à seulement 3 kilomètres du sommet, mais la route devient bien plus pentue ensuite. Au sommet, un vue à couper le souffle sur la région de Salzbourg vient récompenser l'effort. À noter que ce chemin n'est praticable qu'en vélo gravel. Hintersee ROUTE A partir de Salzburg, ce parcours traverse la frontière allemande à Grossgmain et rejoint les contreforts des Alpes bavaroises. Là, nous avons grimpé à travers la forêt en direction de Hallthurm. Après seulement quelques kilomètres de plat, nous avons quitté Winkl en direction de Bischofswiesen et Loipl, où une autre montée raide nous attendait. La pente a atteint les 20% à plusieurs reprises, mais a fini par s'applatir lorsque nous avons atteint son sommet. La route est habituellement plutôt calme et montre la Bavière de son plus beau côté. Après la descente, nous avons atteint Hintersee, lac de montagne calme et idyllique situé dans la région de Berchtesgadener. Ici, vous pouvez vous arrêter manger un bout ou simplement prendre une pause sur le bord du lac. Nous avons fait le tour du lac et pris le chemin retour pour l'Autriche en traversant les villages de Ramsau et Berchtesgaden. De retour à la frontière, nous sommes arrivés à Grödig, où nous avons roulé le long de Moosstrasse, la rue la plus longue de Salbourg. Cet itinéraire est une de nos récente découverte et est devenue l'un de nos préférés. Round the Grossgmainberg ROUTE Le tour autour du Grossgmainberg est l'une de nos sorties after-work préférées. Ce tour est facile, rapide et incroyablement beau. L'itinéraire mène directement à travers Salzbourg le long de Salzach puis le long d'Almkanal, en direction de Fürstenbrunn. Si vous êtes chanceux, vous pourrez rencontrer des surfeurs sur la vague. Si vous roulez le soir, la plus belle lumière vous accompagnera. La montée à 22% du côté de Fürstenbrunn est difficile mais courte. Au total, cette sortie fait 250m de dénivelé sur 33km mais vous pouvez varier selon votre gré soit en rallongeant soit en raccourcissant. La descente est assez fluide avec des courbes larges. Une fois que vous avez atteint le bas, vous arrivez sur la piste cyclable de l'autre côté de Walser Feld et qui ramène à Salzbourg. Ici, je fais souvent un petit détour par le Mönchsberg - la route est très raide, mais vous gagnez une splendide vue sur Salzburg. Il faut porter le vélo pour atteindre le bas ce qui rajoute une petite touche spéciale à cette sortie. LES COINS CACHÉS COINS CACHÉS. JULIJSKE ALPE Un paradis caché pour cycliste, rempli de hautes montagnes, de collines, de chemins forestiers et d'itinéraires escarpés. Des paysages magnifiques à explorer sur deux roues. VOIR PLUS COINS CACHÉS. PAYS DE GALLES Le pays de Dieu exploré sur deux roues. Des balades entre deux côtes, conçues pour explorer des routes et des chemins moins fréquentés. À travers les vallées et au-delà les collines. VOIR PLUS COINS CACHÉS. ARIÈGE Explorez davantage, trouvez des coins cachés et des endroits méconnus. L'Ariège est située à la frontière avec l'Espagne et Andorre. C'est une région riche en histoire qui reste l'une des régions les plus intactes de France. VOIR PLUS COINS CACHÉS. SKÅNE Les possibilités d'itinéraires sont presque infinies, mais l'attraction principale est l'énorme réseau de pistes gravel. A travers de douces collines, à travers une campagne époustouflante parsemée de petites villes médiévales et avec la mer sur trois côtés VOIR PLUS COINS CACHÉS. KESKI-SUOMI Il y a des routes moins connues et puis il y a vraiment des routes inconnues. Le centre de la Finlande possède un réseau de routes et de sentiers qui auraient pu être conçus spécialement pour le gravier. Et d'une certaine manière, ils le sont. VOIR PLUS

7 majeurs Au cœur de cet été comme aucun autre, avec mes acolytes Adrienne et Géraldine, nous décidons de nous attaquer au défi des 7 Majeurs en bikepacking et bivouac comme point d'orgue d'une saison qui n'a jamais commencé. Le parcours est constitué d'une boucle de 345 kilomètres avec un dénivelé d'environ 10.000 mètres. 7 cols des Alpes du Sud, à cheval entre la France et l'Italie, sont au programme, Izoard, Agnel, Sampeyre, la Fauniera, la Lombarde, la Bonette et Vars. Nous avons prévu de boucler le tour en 3 jours, en prenant le temps de faire des photos. Haut les cœurs, avec Adrienne nous sommes tenaces et Géraldine sera notre mentor. Nous attaquons l'Izoard le samedi matin. Il est tôt, nous sommes seules sur la route. Nous nous offrons le luxe d'une pause ravito de 2 heures en attendant Géraldine en haut du col. Le trio est reformé, nous arrivons au sommet du Col d'Agnel et passons la frontière italienne en fin d'après-midi. Notre plan était de descendre dans la vallée de la petite ville de Sampeyre, de manger quelque chose et de bivouaquer dans le col. Par contre, nous avions omis de nous renseigner au sujet des jours fériés en Italie, et nous découvrons que le 15 août est un jour de célébration majeure pour les italiens, les restaurants sont tous réservés depuis plusieurs semaines. Le menu sera donc frugal, sandwich et frites dans une guitoune de bord de route. Tout le pays fait la fête, nous nous endormons devant une grange dans le col de Sampeyre avec le son assourdi de l'orchestre du bal du village en contrebas. Au programme du deuxième jour nous avons la majeure partie du col de Sampeyre et le col de la Fauniera. Ces 2 cols italiens sont des routes secondaires, la chaussée, parfois en mauvais état, grimpe dans la forêt au milieu des fleurs sauvages. La Fauniera est traitre cependant sous ses airs de joli petit col, des montagnes russes avec des pourcentages indécents sont cachées de ci de là. Chacun des 7 cols est très différent l'un de l'autre à ma grande surprise, l'un serpente au milieu de pâturages, l'autre tournicote au beau milieu de rocailles acérées. Stop forcé à Delmonte pour pouvoir dormir sous un auvent à l'abri de la pluie. 3 cols et 155 kilomètres seront donc au programme de la dernière journée. Le réveil est enclenché pour 3:30, la montée du col de la Lombarde dans le silence absolu est magique. Le lever de soleil sur les montagnes l'est tout autant. Nous repassons en France et mettons le cap sur la cime de la Bonette, la route la plus haute d'Europe à 2802 mètres, gloups. Avec Adrienne, sans se concerter, nous avons établi le même protocole pour arriver à grimper ce col de 26,7 kilomètres qui s'élève à plus de 2800 mètres. Une pause tous les 5 kilomètres au panneau indicateur du pourcentage. On insulte les motos et les voitures qui vont beaucoup trop vite en prenant à partie les marmottes, et le temps passe beaucoup plus vite. La descente est encore une fois d'une beauté à couper le souffle jusqu'à Jausiers, dernière ville et ravito. On nous avait prévenu que le col de Vars était le plus difficile, même si c'est le moins élevé. Il ne nous semble pas si terrible que çà jusqu'à ce que nous arrivions devant les derniers kilomètres avec une pente à 9%. On finit de grimper vaillamment dans la nuit noire accompagnées par les aboiements des chiens gardiens de troupeau qui résonnent au lointain. Une dernière photo de panneau dans l'obscurité totale. Nous nous couvrons avec tout ce que nous avons dans nos sacoches et entamons la dernière descente jusqu'à Gillestre à la lueur de nos éclairages. Mission accomplie. ROULER PLUS LOIN Un retour en Bretagne Une aventure en bikepacking entre deux brasseries. Les kilomètres par bière sont-ils une nouvelle mesure métrique ? LIRE PLUS Rouler dans un but précis #2. En parcourant les rues désertes de Paris à vélo pour livrer de la nourriture aux personnes dans le besoin, Sophie Gateau illustre la capitale pendant le confinement. LIRE PLUS Le guide du Bikepacking – Se lancer. Sophie Gateau nous partage ses idées et son expérience pour se lancer dans l’aventure à vélo. LIRE PLUS Northcape 4000 Sophie Gateau parcourt des milliers de kilomètres vers le Nord pour échapper aux chiens enragés et se faire ami des rennes dans sa dernière aventure Audax. LIRE PLUS Téléchargez le fichier GPX sur Strava ici.

Mauna Kea: Danser sur un Volcan Laissez parler la montagne et elle vous racontera son origine ardente dans le pacifique et sa parenté avec les indigènes. Il vous montrera la fenêtre sur l'univers. Le Mauna Kea est le point culminant de l'État d'Hawaï, avec son sommet culminant à 13 803 pieds (4 207,3 m) au-dessus du niveau de la mer. Sa traduction littérale est la Montagne Blanche car le sommet, toujours en saillie au-dessus des nuages, est souvent recouvert de neige. Les natifs d'Hawaï croient que cet endroit est sacré, car c'est la maison de Poli'ahu, la déesse de la neige. Plus récemment, le sommet abrite 13 télescopes perçant les bords extérieurs de l'univers observable. Dans les deux cas, c'est une merveille à regarder depuis les villes côtières qui l'entourent et une perspective intimidante pour ceux qui choisissent de monter au sommet. En 1964, une route a été construite jusqu'au sommet du Mauna Kea, commodément appelée Mauna Kea Summit Road. Cela offrait un accès «plus facile» au sommet qui prenait autrefois un jour ou plus de randonnées épuisantes pour l’atteindre. Facile, dis-je, pour le véhicule motorisé à quatre roues motrices. Pas tellement pour le vélo à deux roues à propulsion humaine. J'étais prêt à le découvrir. 14 miles (22 km) et 7 125 pieds (2 171 m) séparent l'endroit où j'ai garé la voiture de location des 13 télescopes assis au-dessus des nuages - tout ce que j'avais à faire était de pédaler. Il était encore très tôt le matin et le temps semblait prometteur - un ciel clair et une température fraîche de 20 °C. Quelques jours auparavant, la route d'accès était fermée en raison d'une neige inattendue au-dessus de 9 000 pieds (2743 m). J'espérais que ce ne serait pas le cas car je n'ai bêtement pas vérifié les prévisions météorologiques la nuit précédente. Les premiers 6 miles (9,5 km) jusqu'au centre d'accueil se sont bien déroulés. C'était raide, mais pas trop raide, je me levais rarement de ma selle - j'évalue souvent la pente de la route de cette façon. L'arrêt au centre d'accueil était obligatoire. Vous devez vous enregistrer auprès du garde-parc en remplissant une carte d'identité. Nom : C'est facile. Destination : le sommet (bien sûr), mais c'est plus facile à dire qu'à faire. Heure d'arrivée : 8h30. Temps estimé pour terminer : « À déterminer en fonction de la sensation de mes jambes et de mes poumons » 6 kilomètrres de terre et 6 kilomètres pavés, c’est ce qui me sépare du sommet. C'est là que le voyage a vraiment commencé pour moi. En raison de sa pente et de la surface lunaire des six prochains kilomètres, la plupart utilisent à un vélo de montagne pour faire cette section. Cependant, je n'avais pas le luxe d'un véhicule d'assistance avec un vélo supplémentaire en remorque. J'espérais que mon gravel Firefly équipé de crampons Rene Herse 38 mm et d'une cassette 34 t suffirait à relever le défi. Par précaution supplémentaire, j'ai porté des chaussures de VTT car je m'attendais à parcourir à pieds certaines sections. Le chemin de terre était aussi raide et lâche que ce que j'avais lu dans de nombreux blogs, alors j'ai marché un peu, mais cela ne m’a pas vraiment dérangé ! À ce stade, j'avais complètement dépassé les nuages et je bénéficiais d’une vue magnifique, presque surréaliste. Lorsque la section de terre s'est finalement terminée, j'ai pensé que je serais soulagé d'être de retour sur une chaussée lisse pour les 4 derniers kilomètres jusqu'au sommet. Cependant, même si les routes étaient en parfait état, j'ai été accueilli avec des pentes raides de 18 à 20 % ! J'ai été forcé de sortir de me lever de ma selle pendant de longues périodes et j'ai zigzaguer sur la route pour me sortir de la pente extrême. Bien que les routes étaient en parfait état. Me sentant fatigué et presque vaincu, j'ai en quelque sorte trouvé un dernier souffle en voyant les télescopes un peu plus loin. J'ai vaincu le Mauna Kea. Bon nombre de fois j'ai grimpé des montagnes géantes - certaines qui sont en fait même plus hautes (15,500 ft / 4,724.4m dans la Cordillère Blanche au Pérou), mais je n'ai jamais eu l'impression de rouler dans les cieux. Je comprends désormais pourquoi les natifs d'Hawaii voient en Mauna Kea un endroit sacré. C'est vraiment un endroit spécial et je me sens honoré de l'avoir grimpée sur mon vélo. ROULER PLUS LOIN Quand bikepacking au Texas Chemin de graviers sans fin, panneaux violets, températures qui ne cessent de grimper et beaucoup ... beaucoup de crème solaire. LIRE PLUS True Grit #5 Je vis, travaille et m'amuse à San Francisco, en Californie. Je suis toujours en mouvement, que ce soit à vélo, en alpinisme ou en danse. LIRE PLUS True Grit #6 Un gravel bike est le parfait moyen d'explorer les zones reculées de Suisse. J'aime me changer les esprits en pédalant dans la nature quand dans les alentours il n'y a que mon vélo et moi. LIRE PLUS Coins Cachés Julijske Alpe. Un paradis caché pour cycliste, rempli de hautes montagnes, de collines, de chemins forestiers et d'itinéraires escarpés. Des paysages magnifiques à explorer sur deux roues. LIRE PLUS

  Le Ventoux du Tour de France Quand les organisateurs du Tour de France ont annoncé que le Ventoux serait gravit non pas une fois mais deux dans la même journée lors de cette édition 2021, les afficionados de cette course hors norme ont coché la date du 7 juillet à l’encre rouge, impossible de passer à côté d’une telle fête. Nous avons été pris de la même frénésie, à nous la Drôme provençale le temps de quelques jours, le temps de s’en mettre plein les jambes, plein les yeux. En juillet, la Drôme Provençale est connue pour ses lavandes en fleur qui ajoutent en beauté à un paysage qui n’en avait pas besoin davantage tant l’ambiance est photogénique. C’est à l’est du Mont Ventoux que les champs se parent de cette couleur bien caractéristique, Ici, à cette période de l’année, la lavande n’est pas anecdotique elle est omniprésente. Nous avons enfourché nos vélos à 6h30 pour éviter la chaleur accablante qui fait flirter le thermomètre avec les 35 degrés. Quand nous nous engageons sur la petite route du col d’Aulan la lumière rasante du petit jour sur les champs en fleur nous donne des fourmis dans les jambes, une folle envie d’avaler des kilomètres dans la fraicheur et le silence de l’aurore. Les 70 kilomètres que nous avons tracés nous offrent une variation fabuleuse de lieux et d’ambiances. La visite de la ville médiévale de Montbrun les Bains nous retient un moment entre les murs étroits des ruelles pavées. Petit café pris sur le zinc dans la fraicheur d’un bar typique. Nous ne sommes pas les seuls cyclistes à harpenter les routes du département, cette région française est un sans conteste un haut lieu du vélo. Le passage du Tour de France demain sur les pentes du Géant de Provence a de toute évidence attiré un nombre de cycliste supérieur à d’ordinaire, on sent dans l’air une excitation particulière pour l’évènement qui se profile. Accéder au passage du peloton se mérite car pour le voir passer deux fois il faudra se rendre au somment du Ventoux et le vélo sera le seul moyen de locomotion autorisé sur les 3 routes qui y mènent. Pas étonnant que les groupes que nous croisons sont enclins à engager la conversation, à prendre le temps de vivre et de pédaler : la journée de demain sera plus engagée d’autant que la météo que l’on nous promet nous plongera très certainement dans une toute autre ambiance… Nous optons pour un crochet par Brantes, la montée au village nous rallonge de quelques kilomètres mais la vue imprenable sur le Ventoux, les lacets au milieu des rochers et des vieilles bâtisses en valent largement le coup, les crêpes au miel et au caramel de Suzette n’en parlons même pas. Il nous reste un peu de route à faire, on est bien ici, on n’a pas vraiment envie de rentrer. On pense déjà à la partie de pétanque qui nous attend sous les tilleuls, à l’apéritif sur la terrasse duquel nous allons prendre soin de ne pas abuser au regard de ce qui nous attend demain. ROULER PLUS LOIN Le Ventoux blanc L'ascension du célèbre "Montagne Chauve" est difficile dans les meilleures conditions. Saupoudrez de neige et ajoutez du froid et le défi devient encore plus extrême. LIRE PLUS Nos montagnes à la carte #6. Lorsque Napoléon a voulu construire la meilleure flotte navale, il a opté pour le bois le plus résistant, provenant du Mont Ventoux. LIRE PLUS Ça peak Il y a toujours un moyen d'échapper aux foules enragées. Dans ce cas, c’est le tout-terrain. LIRE PLUS La sortie du mois : Juin. De la mer à la montagne aller-retour. Un mix des parcours des deux premières étapes du Tour de France 2020 empruntant le col de Turini et le col d’Èze. LIRE PLUS Téléchargez le fichier GPX sur Strava ici.

Coins Cachés. Julijske Alpe La Slovénie est un véritable joyau du cyclisme à la traversée des Alpes, de la côte adriatique, aux plaines pannoniques et aux montagnes dinariques. Cette diversité crée une quantité folle de paysages variés de collines remplies de forêts, de vignobles, de châteaux et d'églises, de hautes montagnes remplies de belles vallées, de lacs et de rivières, de bord de mer avec de belles falaises, de plages et de villes méditerranéennes, et de beaux appartements avec piscines thermales émergeant à l'ombre des arbres et des grottes. L'extrême nord-ouest du pays est couvert par les Alpes juliennes, la chaîne de montagnes la plus haute et la plus spectaculaire de Slovénie avec le mont Triglav comme son plus haut sommet et le symbole le plus important de notre petite nation. C'est le lieu de nos plus belles vallées, pâturages, lacs, rivières et à peu près tout ce à quoi vous pourriez penser quand vous pensez aux montagnes. La majorité de ces montagnes fait partie du parc national du Triglav, le seul parc national de Slovénie. Et bien que nous soutenions pleinement toutes les tentatives visant à préserver autant que possible la nature, il y a un inconvénient à cela : le vélo est interdit sur les sentiers de montagne ! Nous avons donc pris cette limitation comme un défi et avons essayé de proposer les itinéraires les plus pittoresques et les plus difficiles, sur et hors route, que vous pouvez emprunter et voir presque tous les meilleurs sites que les Alpes juliennes ont à offrir (et il n'y a pas peu de de ceux-là non plus) ! Plateau de Pokljuka OFF-ROAD Pokljuka est un haut plateau karstique boisé de Slovénie, principalement connu pour ses vastes forêts d'épicéas et de sapins, ses marécages et ses pâturages idylliques. C'est également l'un des principaux points de départ des randonneurs qui tentent l'ascension du mont Triglav et d'un certain nombre d'autres sommets montagneux de la région. Pendant les mois d'hiver, il se transforme en paradis de la course à pied et accueille chaque année une course de coupe du monde de biathlon. Cet itinéraire part de la rive du plus grand lac de montagne de Slovénie, Bohinj, et suit le chemin de terre jusqu'au pâturage d'Uskovnica. L'ascension offre de belles vues et après seulement quelques kilomètres, vous atteignez les premières cabanes en bois qui remplissent les prairies entourées de forêts surplombant les montagnes. Ce que nous aimons le plus dans ces pâturages, ce sont les vaches qui broutent l'herbe, sonnant doucement leurs cloches pour créer cette atmosphère de pâturage idyllique. Le chemin de terre monte ensuite plus loin à travers la forêt sur un pâturage plus petit, mais le plus pittoresque, Zajamniki. À la fin du pâturage, vous devez vous arrêter au point culminant surplombant l'ensemble des montagnes de Bohinj et les plus hauts sommets des Alpes juliennes, ainsi que jusqu'au lac de Bohinj. C'est le spectacle le plus spectaculaire et le plus époustouflant que vous puissiez trouver à Pokljuka ! Le reste de l'itinéraire descend principalement à travers les forêts, passant d'autres huttes en bois et villages plus bas, jusqu'à ce que la route goudronnée vous emmène à travers la vallée, jusqu'au lac de Bohinj, où vous pourrez vous détendre et vous rafraîchir avec un après-vélo à la nage ! Soriška planina OFF-ROAD Soriška planina est une belle chaîne de collines qui s'étend du col de Sorica (Soriško sedlo) qui est un joli col de cyclisme sur route, que vous pouvez conquérir depuis trois directions différentes. Celui de Bohinjska Bistrica est la première partie (asphaltée) de cet itinéraire, mais vous pouvez également l'éviter en prenant le bus jusqu'au sommet du col, où le vrai plaisir commence ! Nous empruntons le chemin de terre facile vers la selle de Bača, profitant déjà de la vue sur les Alpes juliennes en chemin. Atteindre le belvédère de Bača, c'est comme sortir à l'autre bout du monde, dominant essentiellement les vallées montagneuses au sud, frappé par l'air plus chaud venant de la mer Adriatique. Il y a un point de vue incroyable à seulement 200 mètres de ce col où vous devez absolument vous rendre avant de revenir sur votre vélo pour continuer le sentier. Le sentier devient ensuite raide et étroit à mesure qu'il se dirige vers l'est à travers la forêt, mais devient plus facile assez tôt. La vue s'améliore de plus en plus jusqu'à un nouveau petit col herbeux avec un grand fort militaire transformé en pâturage abritant des dizaines de moutons pendant les mois d'été. De là, cela vaut vraiment la peine de faire un autre petit détour jusqu'au sommet appelé Možic, où vous pourrez profiter de la meilleure vue sur la vallée de Bohinj et les Alpes juliennes. Vous pouvez alors choisir de suivre simplement la route rocheuse qui descend les pistes de ski jusqu'à la selle de Sorica ou opter pour une étonnante descente à voie unique vers le sud, jusqu'au village de Podbrdo, où vous pourrez prendre le train en passant par un tunnel jusqu'à Bohinjska Bistrica. C'est une expérience formidable, en profitant du seul tunnel de train de montagne en Slovénie, cependant, le sentier sinueux, étroit et escarpé ne convient qu'aux vététistes expérimentés ! Tromeja OFF-ROAD Tromeja se traduit par trois frontières et c'est le point de rencontre des frontières de la Slovénie, de l'Italie et de l'Autriche. Vous pouvez commencer cet itinéraire n'importe où le long de la piste cyclable entre Kranjska Gora et Rateče (nous vous recommandons le joli parking à Rateče juste à côté de la piste cyclable). Vous aborderez d'abord l'ascension asphaltée de Podkoren au colKoren à la frontière avec l'Autriche. Déjà après un kilomètre de montée, vous devrez vous arrêter pour prendre des photos depuis un belvédère à côté de la route, surplombant le village de Podkoren, la piste de ski de Vitranc (où se déroule chaque année la course de coupe du monde de ski) et la belle montagne des plages derrière lui que vous apprécierez tout au long de cette balade. Peu de temps après, l'itinéraire tourne sur un chemin de terre et vous apprécierez immédiatement la paix et la tranquillité en longeant les pâturages et à travers la forêt avec une vue imprenable sur les montagnes presque tout le long du trajet. Les derniers kilomètres deviennent plus raides mais les jolis belvédères vous feront vous arrêter et oublier l'effort. Lorsque vous atteignez le point des trois frontières au sommet, vous pouvez littéralement traverser de la Slovénie à l'Autriche en passant par l'Italie et revenir en quelques secondes, mais la chose la plus étonnante est la vue sur presque toute la chaîne des Alpes juliennes jusqu'à l'Italie, puis les majestueuses montagnes et lacs d'Autriche. Prenez le temps de vous détendre dans les prés ou de déjeuner à la cabane du côté autrichien avant de profiter de la descente palpitante vers Rateče. Ultime des Alpes juliennes de l'Est ROUTE Ce premier itinéraire cyclable sur route vous mènera du lac de Bohinj, le long de la rivière Sava Bohinjka sous les hautes parois qui embrassent la vallée jusqu'au lac de Bled. Prenez votre temps pour profiter de l'un des lacs les plus célèbres et les plus beaux d'Europe, si possible avec une tranche du célèbre dessert appelé Kremšnita (vous trouverez l'original à l'Hotel Park). L'itinéraire vous fait faire ensuite presque tout le tour du lac, derrière le château à travers des villages plus hauts puis descend pour rejoindre la rivière Sava Dolinka dans la ville industrielle de Jesenice, où vous suivez la piste cyclable en direction de Kranjska Gora jusqu'à Mojstrana, une autre belle village au pied des montagnes. Vous traversez ensuite la vallée de la rivière Radovna, très appréciée des cyclistes et quasiment sans circulation. À mi-chemin, vous devez vous arrêter pour prendre une collation ou vous baigner dans le lac Kreda qui vous submergera par sa couleur envoûtante. Faire du vélo dans la vallée de Radovna est si agréable qu'il passera en un clin d'œil et vous vous retrouverez au-dessus de Bled avant de vous en rendre compte. Si vous vous sentez fatigué, n'hésitez pas à descendre jusqu'au lac et à suivre le même itinéraire jusqu'au départ. Sinon, il est temps de s'attaquer à la montée vers le plateau de Pokljuka. C'est la même montée où Pogacar a battu Roglič dans le contre-la-montre du championnat national pour la première fois en 2020 (prévoyant les événements du Tour de France juste un mois plus tard) ! Ce n'est pas pour les faibles, mais c'est une belle montée à l'ombre des arbres, vous emmenant dans les belles forêts du plateau de Pokljuka et encore plus de vues sur les sommets des montagnes à proximité. La longue ascension vous récompense par une descente encore plus longue et beaucoup plus agréable à travers les forêts et les pâturages jusqu'au point de départ du lac de Bohinj. Ultime des Alpes juliennes occidentales ROUTE Celui-ci est l'itinéraire le plus long et le plus difficile de cette collection, mais il vous emmène également sur certaines des routes et des sites les plus étonnants que la Slovénie a à offrir. Un court arrêt au magnifique lac Jasna est un must, mais il est temps de s'attaquer au col le plus célèbre de la route de montagne en Slovénie, Vršič. Les 25 lacets de chaque côté avec une vue constante sur les crêtes des montagnes partout autour vous couperont le souffle (tout comme l'inclinaison). La vallée de Trenta de l'autre côté est un lieu de rêve et vous ferez probablement de nombreux arrêts le long de la rivière émeraude Soča, l'une des plus belles rivières d'Europe. À l'ancien fort militaire de Kluže, vous commencerez la montée principale de la journée à travers le magnifique village de Log pod Mangartom, jusqu'au col Predel, en direction juste avant le sommet, pour grimper plus loin sur la selle de Mangart. La selle Mangart vous emmène jusqu'à 2050 d'altitude au pied du Mt Mangart. N'oubliez pas d'apporter vos feux de vélo car vous traverserez des tunnels et vous préparerez mentalement à l'ascension la plus excitante de votre vie qui vous récompensera avec certaines des meilleures vues que vous pouvez atteindre sur une route goudronnée en Slovénie. Vous descendez ensuite et traversez le col du Predel vers l'Italie et le Lago del Predil. De là, suivez simplement la route qui descend rapidement jusqu'à Tarvisio, où nous vous recommandons de prendre un expresso pour ajouter un peu de touche italienne à votre trajet et de rejoindre la piste cyclable de la gare qui vous ramènera au point de départ. Avant de vraiment terminer, nous avons inclus deux détours que vous ne pouvez tout simplement pas manquer ! Les premiers sont les lacs de Fusine, des étendues d'eau incroyablement belles surplombant la selle de Mangart dont vous venez de descendre. L'autre est la vallée de Tamar avec le centre nordique de Planica, autre fierté nationale où des records du monde de saut à ski sont établis depuis les années 30. POUR LES COINS CACHÉS Coins Cachés. Pays de Galles Le pays de Dieu exploré sur deux roues. Des balades entre deux côtes, conçues pour explorer des routes et des chemins moins fréquentés. À travers les vallées et au-delà les collines LIRE PLUS Coins Cachés. Ariège Explorez encore, trouvez des coins cachés et des endroits moins connus. L'Ariège repose sur la frontière entre Esapgne et Andorre et c'est une région riche en histoire laquelle reste l'un des espaces les plus intact de France. LIRE PLUS Coins Cachés. Skåne À travers de douces collines, à travers une campagne époustouflante parsemée de petites villes médiévales et la mer omniprésente LIRE PLUS Coins Cachés. Keski-Suomi Il y a hors des sentiers battus et puis il y a vraiment hors des sentiers battus. Le centre de la Finlande possède un réseau d'itinéraires et de sentiers qui auraient pu être conçus avec un gravel à l'esprit. Et d'une certaine manière, ils le sont LIRE PLUS Quand bikepacking au Texas Chemins de graviers sans fin, panneaux violets, températures qui ne cessent de grimper et beaucoup ... beaucoup de crème solaire. LIRE PLUS

True Grit #6 Je suis une cycliste passionnée, je fais du vélo de toutes sortes et je vis dans une zone montagneuse au cœur de la Suisse. Déjà à l'âge de 4 ans, j'aimais faire du vélo dans les collines autour d'Ägeri et de Menzingen. Cependant, en vieillissant, j'ai perdu tout intérêt pour le cyclisme pendant plusieurs années et j'ai redécouvert ma passion pour ce grand sport il y a seulement trois ans. De « zéro à héros », l'engouement pour le vélo, pour les vélos, m'a réinfecté. C’est surtout la scène à venir du Gravel et du Cyclocross qui retient mon attention. Ces vélos sont parfaits pour conquérir la région vallonnée et boisée autour de mon lieu de résidence, que ce soit sur des routes de gravier ou sur des sentiers bourrés de racines. Les vélos de gravel et Cyclocross sont parfaits pour conquérir la région vallonnée et boisée autour de mon lieu de résidence Se lancer des défis dans des montées raides ou des descentes difficiles est amusant, physiquement sévère et mentalement exigeant. J'aime laisser vagabonder mes pensées et me vider l'esprit en roulant dans la nature Il n'y a que les alentours, mon vélo et moi. Le sport est si méditatif pour moi Puisque je roule, je peux vraiment dire : j'ai enfourché mon vélo et je me suis retrouvée Se lancer des défis dans des montées raides ou des descentes difficiles et ainsi améliorer son agilité et son maniement du vélo est toujours très amusant, non seulement physiquement sévère, mais aussi mentalement exigeant. Cela nécessite simplement un total engagement. J'aime laisser vagabonder mes pensées et me vider l'esprit en roulant dans la nature. Il n'y a que les alentours, mon vélo et moi. Cela rend le sport si méditatif pour moi et me déplace encore et encore dans un état de « flow » complet. Puisque je roule, je peux vraiment dire : j'ai enfourché mon vélo et je me suis retrouvée… TO BE PIONNIER TRUE GRIT #1 Le gravel est dur pour tout le corps et demande de l'habileté car le terrain change sans arrêt sous vos roues. TRUE GRIT #2 Je m'échappe avec juste l'essentiel : un bidon, un kit de survie, quelque chose à grignoter, et nous voilà partis sur les routes sauvages. TRUE GRIT #3 Rouler en gravel exige une concentration maximale pour anticiper chaque mouvement de votre monture. TRUE GRIT #4 Nous avons un magnifique parc national à notre porte. On y trouve d'interminables vieilles routes forestières, beaucoup de montées et de descentes et de nombreux défis. TRUE GRIT #5 Je vis, travaille et m'amuse à San Francisco, en Californie. Je suis toujours en mouvement, que ce soit à vélo, en alpinisme ou en danse.

Sortie dans les sentiers de l'Etat à l'étoile solitaire ou plus communément dénommé Texas Il y a de cela quelques mois, j’ai entendu passé à la radio une histoire sur les problèmes rencontrés par les avions à l’occasion de leur retour dans les airs. Alors que le trafic aérien reprenait de plus bel et que les passagers se hâtaient tranquillement de nouveau dans le monde du voyage international, beaucoup de pilotes ont commencé à reporter des erreurs mineures, principalement procédurales, pas particulièrement dangereuses mais des erreurs tout de même. La faute? Au manque de pratique. Moins de vols et moins de temps à manier les manches de commande. La mémoire musculaire est devenue caduque. Grouille ou rouille, comme dit le dicton. Ainsi, l’aventure qui se prépare, s’avèrera être mon tout premier bikepacking depuis le début de cette pandémie. Je suis mentalement et physiquement prêt, mais peut-être un peu dans le flou quant aux limites, que j’avais l’habitude de me fixer. En vu des récents reportages radios un peu déroutants, nous nous sommes tournés vers une destination atteignable en voiture. Voiture chargée, nous quittons Austin, Texas, et prenons la route en direction du coin le plus isolé de l’immense état dans lequel nous vivons. Sept heures nous séparent de notre destination. Nous nous arrêtons sur la route à plusieurs reprises afin de récupérer les pièces manquantes de notre kit que nous avons laissé à la maison. On pourrait en dire beaucoup quant à l’Ouest du Texas et ses toutes petites villes oubliées par le temps et où la nature a repris ses droits; ses vastes paysages ouverts. Mais s’il y a bien deux choses indéniables, ce sont ces deux-là: ne jamais se fier aux prévisions météo et ne jamais faire confiance à ceux qui vous disent que vous pouvez vous y fier. Au crépuscule, alors que l’air frais du soir se fait ressentir, ne faisant qu’un avec le ciel nocturne s’assombrissant, nous atteignons notre camp surplombant la vieille ville fantôme de Terlingua. 110 âmes la peuple. Notre plan était clair: David et moi-même nous lèverions à l’aube et conduirions jusqu’au parc national de Big Bend pour s’assurer de recevoir notre permis de camping. De retour au camp, nous retrouvons les trois derniers membres de notre équipe de cinq avant de nous lancer à l’assaut du tour du parc en quatre jours, de bout en bout, et de profiter de ses routes primitives et de ses chemins de gravier. Nous savions qu’il allait faire chaud, très chaud. Des natifs Texans aux personnes y résidant depuis quelques années, tous s’accordent et connaissent bien les températures brûlantes du Texas. Les prévisions nous annonçaient un temps chaud, mais pas de températures excessives. Cependant, comme le garde du parc nous l’a gentiment, mais tout de même fermement rappelé en réclamant nos permis, les chiffres ne sont que des chiffres et ne racontent qu’une infime partie de l’histoire. Le soleil se charge du reste. Ayant répondu aux questions du garde quant à notre itinéraire ainsi que nos recherches et nos rations en eau, nous avons fait demi-tour pour rejoindre le camp permis en main et désormais animés d’un mauvais pressentiment au vu des avertissements reçus et du thermostat grimpant en flèche. Il nous aura fallu très peu de temps avant de commettre notre première erreur de parcours. Vélos chargés, roulant vers notre destination, nous avons quitté la route principale traversant Terlingua pour emprunter une plus petite route départementale non goudronnée. Nous espérions ainsi contourner mines et montagnes et éviter les autoroutes surfréquentées alors que nous nous dirigons vers l’extrémité nord du parc national. Malheureusement, nous avons sous-estimé combien les habitants locaux s’étaient accaparés les environs et très vite nous faisons face au panneau «interdiction d'intrusion» accroché à un poteau planté sur la voie publique peint en violet tout droit dressé sur notre chemin. Les rumeurs courent autour de la véritable signification du ce panneau violet texan. En fait, il s’agirait simplement d’une alternative au fameux “ne pas entrer”. Les légendes urbaines vous le diront, sa vraie signification est en vérité bien plus sinistre: tirez vous d’abord, posez des questions ensuite. Nous décidons de ne pas s’attarder sur les lieux et de ne pas tester l’exactitude de cette vérité. Nous nous replions sur notre plan B - la grande route la plus directe. Bien que joli, ce détour nous aura valu une heure de plus en selle et rallongé notre étape du jour de 25 kilomètres. Rien de véritablement terrible en soit, cependant ce détour nous aura coûté une exposition plus longue à la chaleur de la mi-journée. Après une courte pause pour remplir nos bidons, nous atteignons un enchaînement de côtes courtes mais raides rendu encore plus exigeant par le poids de nos vélos chargés et par le soleil cognant sur le bitume de cette route fraîchement goudronnée. Les pulsations cardiaques montant en flèche, très vite nous perdons les premiers éléments du groupe. C’est le tout premier bikepacking pour Rob et déjà les effets de la chaleur accablante se font ressentir pour lui. Se rapprochant dangereusement du point de non-retour, son instinct paternel de survie prend le dessus. Ainsi, il décide sagement de faire demi-tour, prendre la voiture et de nous retrouver au camping numéro un de notre périple. Coup de pédale, coup de pédale, gorgée d’eau… coup de pédale, coup de pédale, gorgée d’eau… il était impossible de boire assez pour rester hydrater et malgré les efforts et la chaleur, étonnement, aucun d’entre nous ne montre aucun signe de sudation. Nous faisons une petite pause sous le premier point d’ombre, buvons encore un petit peu plus d’eau, grignotons un petit snack salé et repartons. Nous laissons derrière nous la grande route et nous engageons sur les chemins graviers des ranchs faisant crisser les pierres sous nos pneus. Les paroles se font rares et les litres d’eau avalés venant abreuver notre soif se retrouvent rapidement évaporés dans les airs par notre peau. Quatre-vingts kilomètres dans les jambes, et atteignant le moment le plus chaud de la journée, nous faisons une courte sieste à l’ombre d’une benne située au coin de la route, à l’embranchement entre le ranch de Terlinga et le chemin qui nous mènera au sein du Parc National. A cet instant, nous ressemblions plus à un pot de crème solaire qu’à un humain et voilà que nos réserves se trouvent plus qu’à moitié épuisées. Mais il ne nous reste plus qu'une cinquantaine de kilomètres pour atteindre notre premier camping et les températures commencent enfin à flancher. Encore mieux, alors que nous descendons un magnifique chemin, Rob refait une apparition tout droit sorti d’un nuage de poussière à bord de son SUV blanc. Il nous ravitaille en eau et voilà que nous sommes rassurés quant à la direction que nous prenons. Nous couvrons le dernier kilomètre sous le soleil couchant alors que la fumée rose des feux de forêts s’échappe à l’horizon. Notre camping est relié à un petit parking à camping-car en dehors de Big Bend, construit comme logement de secours lors des week-ends de haute-saison qui voient affluer en masse les touristes étrangers. Soulagés d’avoir survécu au premier jour de notre périple, nous réalisons rapidement que nous ne sommes pas encore sortis des bois (ou du désert). Malgré tous nos efforts, et notre quasi constante hydratation, Mike - coureur très fort de deuxième catégorie - est victime d’une déshydratation sévère ainsi que d’une importante baisse de sodium. Bientôt pris d’une vague de nausées et de crampes dans l’ensemble du corps, une visite à l’hôpital situé à plus d’une heure d’ici s’impose. Mike y passera la nuit, perfusé de toute part afin de retrouver un équilibre sanguin. Puis, ils furent trois. Le lendemain au réveil nous savons que nous allons devoir revoir notre itinéraire. Les prévisions sont tout aussi perfides, car bien que notre plan initial pour cette deuxième journée se finisse par une autre pause ravitaillement en eau, cela nous mettrait dans une position délicate pour les jours trois et quatre pour lesquels aucun ravitaillement en eau n’est garanti et ce pour presque 200 kilomètres. Manquer d’eau est un risque que nous ne pouvons plus nous permettre de prendre. À la place, nous décidons d’emprunter une route plus directe, couvrant 100 kilomètres de bitume à travers le parc et nous ramenant à notre camping de départ à partir duquel nous pourrons nous regrouper et planifier les deux prochains jours. Après avoir refait le plein au magasin du camping et doublé les doses en électrolytes, David, Natalie et moi-même retraçons le court chemin retour au parc avant de contourner le chemin gravier que nous avions emprunté à l’aller et sur lesquels nous avions pris plaisir à déferler sur le goudron le plus lisse que l’état fédéral s'offrir. Au milieu de la matinée, le soleil commence à reprendre ses droits et par prudence, nous nous stoppons davantage, continuons de nous hydrater et nous asseyons à l’ombre à la moindre opportunité. Nous parcourons un enchaînement de montées aux pentes douces et régulières en direction du centre du parc. La chaleur pesante commence à se faire sentir pour David et moi. Natalie, quant à elle, continue sur sa lancée, insensible aux températures élevées. A mi-chemin, nous déjeunons comme prévu dans une petite station service, située tout près du virage où se trouve le poste du garde-forestier où la veille nous avons récupéré nos pass. Pendant ce temps, Rob est allé chercher Mike à l'hôpital. Ils s'arrêtent pour vérifier que tout va bien tandis que nous grignotons et avalons du jus de cornichon pour lutter contre la venue des crampes. Nous nous allégeons pour les cinquante kilomètres restants en abandonnant quelques sacs dans la voiture et une fois le soleil tapant moins fort, nous reprenons notre chemin. Ayant passé le moment le plus chaud de la journée et profitant d’un bon vent de dos, nous filons tout sourire dans la descente séparant Panther Hill de Terlingua. Mais nous sommes encore plus fous de joie à l’idée de regagner notre camp et nos tentes déjà installées par notre toute nouvelle équipe de soutien. Là, nous savourons un bon repas et profitons d'une douce nuit auprès du feu. La couverture nuageuse présente au lever du soleil nous offre un spectacle de bienvenue pour bien débuter la matinée. David, Natalie et moi décidons ensemble que la meilleure option pour la sortie du jour serait de s’engager en direction du sud, dans le parc, puis de suivre la route Old Maverick jusqu’au Rio Grande et le canyon de Santa Elena. Rob et Mike, eux, concluent que leur option du jour serait le confort de l’air conditionné jusqu’à Austin. Ainsi, nous nous disons au revoir et nous nous séparons chacun de notre côté. Les chemins de graviers d’Old Maverick sont déformés et cahoteux mais entourés d’un décor majestueux. Par bonheur, nous bougeons sous un ciel plus clément jusqu’à atteindre les hauts murs de Santa Elena taillés au fil des siècles par une rivière déchaînée qui aujourd’hui dessine la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique. Le niveau d’eau du Rio étant bas, nous nous promenons à contre-courant et flânons au cœur du canyon. Santa Elena est l’une des attractions les plus iconique de Big Bend. De ce fait, l’afflux de touristes est abondant sans être trop envahissant. Certains nous interrogent et nous encouragent, tandis qu’un homme, avec gentillesse, nous offre des muffins et de l’eau. Bien que les nuages se soient quasiment maintenant évaporés dans le ciel, les températures restent supportables. Ainsi, nous entamons notre retour en direction du nord, vers Terlingua. Notre camp est plus calme maintenant qu’il ne reste que nous trois. Comparé aux deux derniers jours de forte chaleur, cette troisième journée est franchement plus appréciable et nous sommes heureux de nous poser et nous remémorer les décisions que nous avons prises, bonnes comme mauvaises, qui nous ont menées jusqu’ici. Les bonnes décisions étaient simples mais décisives: régulièrement nous appliquions tous de la crème solaire et ainsi avons été épargnés par les coups de soleil. Nous avions anticipé toute catastrophe en prévoyant des plans B et C de secours, juste au cas où. Nous apportions autant d’eau que possible et avons réussi à ne jamais être à court. Nous nous sommes écoutés, bien qu’une fois rappelés à l’ordre par notre corps, et n’avons pas cherché à dépasser nos limites. Cependant, évidemment, nous avons pris une seule mauvaise décision. Nous avions fait ce dont nous avions toujours été mis en garde contre: jouer avec le Texas - qui nous l’a bien rendu. Au bout du compte, bien que nous ayons eu notre lot de troubles et ayons été contraint à plusieurs haltes non programmées en cours de chemin, la mémoire musculaire est finalement revenue, et nous avons retrouvé notre chemin jusqu’à l’autre côté, marquant notre dernière bonne décision pour bien finir notre aventure. Quatrième journée, nous nous cassons, chargeons la voiture et conduisons en direction Marfa pour savourer le meilleur burrito du Texas de l’ouest. Bref, après tout, voler c’est réservé pour les oiseaux. ROULER PLUS LOIN True Grit #5 Je vis, travaille et m'amuse à San Francisco, en Californie. Je suis toujours en mouvement, que ce soit à vélo, en alpinisme ou en danse. Qu'est-ce que le bikepacking ? Une forme d'autonomie minimaliste et l'art du voyage. Coins Cachés. L'Ariège. Explorez davantage, trouvez des coins cachés et des endroits méconnus. L'Ariège est située à la frontière avec l'Espagne et Andorre. C'est une région riche en histoire qui reste l'une des régions les plus intactes de France. Ça peak. Il y a toujours un moyen d'échapper aux foules enragées. Dans ce cas, c’est le tout-terrain. Slow-venia – Le Film. Visionnez, apprenez, et trouvez une raison de voyager grâce à cette superbe vidéo de PCR Gravier.

Coins Cachés. Pays de Galles Il s'agit d'un itinéraire de bikepacking relativement court mais étonnamment difficile d'une petite péninsule dans le sud du Pays de Galles à une autre similaire dans le nord, un itinéraire qui suit en quasi totalité l'ancienne piste de Sarn Helen en empruntant de nombreux points forts sur le chemin. Le Pays de Galles est un pays compact et diversifié. J’espère à cette route, vous aider à découvrir certaines de ses richesses par vous-même. Ses points de vue et ses histoires magnifiques, ses montagnes et ses forêts tranquilles, ses petites communautés prospères et ses pistes et sentiers fantastiques, le chemin à travers cette terre verte et agréable n'est pas toujours facile mais sera à la hauteur de l'effort que vous y déploierez. Il y a tellement à voir et à explorer ici... J'ai essayé de relier divers spots d’exploration à travers un itinéraire d'aventure, tout en espérant le rendre praticable en moins d'une semaine et en vous donnant un riche aperçu des merveilles de cette belle partie du monde Vous certainement obligés de pousser votre vélo à différents endroits en raison du terrain accidenté, mais le pilotage est facile et amusant le plus cabri du temps et récompensera vos efforts. Le vélo recommandé est davantage un VTT, bien qu'un gravel suffisamment robuste suffirait, des pneus solides et larges sont nécessaires du fait du nombre important de sentiers parsemés de roches. Des vêtements étanches de qualité sont indispensables en raison du climat changeant, mais avec de la chance, le temps sera ensoleillé et vous aurez un vent arrière tout du long. Potentiellement, cette aventure pourrait être réalisée toute l'année, mais je la recommande du printemps à l'automne. Il y a quelques petits hôtels dans la section centrale et de nombreux campings et autres options d'hébergement en cours de route. Les liaisons de transport vers le départ et l'arrivée sont assez faciles, mais vous devrez vous rendre à Worms Head depuis la gare de Swansea ou de Gowerton. Worms Head ALL-ROAD Le Gower a été la première “Zone de beauté naturelle exceptionnelle au Royaume-Uni”, et à juste titre, car c'est un endroit merveilleux à explorer. Worms Head est une péninsule rocheuse accessible par une chaussée à marée basse et vaut bien une visite si votre timing est bon. L'itinéraire commence à la fin du chemin de terre au bord de la falaise, et parcourt le bord de la baie de Rhosilli pour descendre sur un incroyable sentier au-dessus du bord de mer. La route se poursuit ensuite dans une série de montées et de descentes courtes et raides à travers les prairies ouvertes et à travers des vallées isolées, puis au-dessus de Cefn Bryn, à travers un terrain de golf, et à travers la crique de Pwll Du. La course se poursuit par les Mumbles et la piste cyclable après Swansea, avant de suivre les chemins de halage du canal Tennant puis Neath, avant une montée raide dans la forêt de la vallée de Neath. Les surfaces que vous rencontrerez dans cette section sont diverses, de l'herbe à la boue, en passant par les rochers et le gravier, ainsi que certaines routes pavées, la plupart du temps loin de la circulation. Neath Valley ALL-ROAD Une longue section de routes forestières mène à travers le bord d'une carrière puis à travers Walters Arena, une piste d'essai hors route pour les constructeurs automobiles, fameuse pour son passage dans Top Gear sur la BBC. Après un court tronçon sur des routes mineures, vous arrivez à Sarn Helen, une voie romaine qui part et continue jusqu'au point final à Conwy.Peu de ces routes sont encore non goudronnées à ce jour, la conduite du vélo y est relativement difficile même avec de gros pneus et une suspension. Souvent humide et très rocailleux, cette section étendue vous emmène dans le parc national de Brecon Beacons en direction du bourg animé de Brecon. Vous pourrez y faire le plein de nourriture ici car le prochain endroit avec un grand supermarché est Machynlleth, à plusieurs collines d’ici. De Brecon, retour dans les collines pour un mélange de ruelles et de sentiers tranquilles avant de grimper sur les landes sur une autre voie romaine. Ensuite, c'est dans les forêts de Halfway et Crychan. Sugar Loaf Halt ALL-ROAD Sur cette section, vous rencontrerez des routes forestières de toutes sortes, faciles et roulantes, rudes et rocailleuses, mais toujours en montée ou en descente. C'est le désert vert du Pays de Galles et les montagnes cambriennes. Un endroit magnifique et désert, j'ai conservé uniquement l’itinéraire avec sentiers praticables, car il y en a beaucoup où vous pourriez pousser votre vélo pendant des heures sans jamais tourner un coup de pédale! Un court passage sur l'itinéraire VTT Trans Cambrian Way, plusieurs tronçons de route entre sentiers forestiers belle et superbes pistes agricoles, puis vous montez une longue montée devant le réservoir de Nantymoch dans une belle vallée déserte. Nantymoch Reservoir ALL-ROAD Après une longue descente dans la vallée Dyfi et Machynlleth vous arrivez dans le parc national de Snowdonia. Ici les versants de montagne sont plus raides et le paysage devient plus sauvage.Vous pousserez certainement votre vélo sur les pentes, mais le panorama et la solitude valent l’effort. Une dernière montée mène au centre de VTT de Coed y Brenin. Les sentiers sont aussi nombreux que variés et peu importe le vélo sur lequel vous êtes, vous pourrez vous attaquer aux pistes bleues si vous le souhaitez. Coed y Brenin ALL-ROAD Ce n'est pas une mince affaire d'être arrivé si loin sur la section finale! La piste qui sort de Coed y Brenin passant de la route forestière à la piste rocheuse, vous êtes de nouveau sur Sarn Helen, et comme elle donne sur les landes, la vue est tout simplement sublime. Un court trajet autour d'un réservoir sur une belle série de sentiers mène à une centrale électrique désaffectée ; ensuite c'est quelques kilomètres sur la route avant une longue montée goudronnée vers une carrière d'ardoise, avant une forte descente sur une carrière abandonnée et un autre centre de VTT, Penmachno. Sur les pistes et sentiers parsemés de forêt, au gré des montées et descentes, vous tomberez enfin sur la rivière Conwy que vous suivrez jusqu'à Llandudno. Ensuite, c'est une route très raide qui monte au Grand Orme pour se terminer aux confins de la péninsule." FOR LES COINS CACHÉS Coins Cachés. L'Ariège Explorez davantage, trouvez des coins cachés et des endroits méconnus. L'Ariège est située à la frontière avec l'Espagne et Andorre. C'est une région riche en histoire qui reste l'une des régions les plus intactes de France. VOIR PLUS Coins Cachés. Skåne Les possibilités d'itinéraires sont presque infinies, mais l'attraction principale est l'énorme réseau de pistes gravel. A travers de douces collines, à travers une campagne époustouflante parsemée de petites villes médiévales et avec la mer sur trois côtés VOIR PLUS Coins Cachés. Suomi Il y a des routes moins connues et puis il y a vraiment des routes inconnues. Le centre de la Finlande possède un réseau de routes et de sentiers qui auraient pu être conçus spécialement pour le gravier. Et d'une certaine manière, ils le sont. VOIR PLUS Symphonie au sommet Clore la saison d’hiver sur la Côte d’Azur c’est passer dans la même journée de l’azur de la mer à la blancheur des sommets en combinant vélo et ski pour célébrer le printemps. Rdv 6:30 sur la Promenade des Anglais pour une aventure au sommet. VOIR PLUS Le Ventoux blanc. L'ascension du célèbre "Montagne Chauve" est difficile dans les meilleures conditions. Saupoudrez de neige et ajoutez du froid et le défi devient encore plus extrême. Avec les restrictions qui se poursuivent, cela semble être l'évasion parfaite le temps d'une journée. VOIR PLUS

TRUE GRIT #5 Je vis, travaille et joue à San Francisco, en Californie. Je suis toujours en mouvement, que ce soit à vélo, en alpinisme ou en danse. J'ai acheté mon premier vélo de route après l'université pour m'entraîner à l'alpinisme. Pour être honnête, j'ai d'abord pensé que le vélo serait ennuyeux. J'avais tort. L'exaltation, l'effort et la joie de prendre le chemin le moins fréquenté sont des éléments communs aux deux sports. En un clin d'œil, j'ai été séduite. La plupart de mes sorties commencent par la traversée du Golden Gate Bridge, mon portail vers les Marin Headlands. Ici, les sentiers grimpent des collines et offrent des vues imprenables sur les falaises qui rencontrent l'océan. Un jour de chance, un petit coyote ou un lynx roux me saluera. Après quelques montées, je serai suffisamment loin de chez moi pour que le Golden Gate, désormais minuscule, tienne entre mon doigt et mon pouce. Il y a des petits détails que j'aime. Je sens les variations subtiles du sentier sous mes roues. J'aime le bruit du gravier qui craque sous mes roues. Cela me rappelle le crépitement du bois dans une cheminée ou les bonbons Pop Rocks. C'est incroyable de pouvoir parcourir une telle distance tout en restant intime avec la nature. J'ai la chance de vivre dans une ville qui laisse des possibilités incroyables. J'ai vraiment l'impression d'avoir été transporté à des centaines de kilomètres de là. J'apprécie rouler avec quelqu'un qui a un état d'esprit positif. Partager un fou rire même si nous sommes frigorifiés, boueux et perdus. Parfois, les balades matinales ressemblent davantage à une baignade matinale dans une soupe au brouillard. Vous pouvez vous ressourcer avec une tasse de café et un croissant. La Coast Ride est un itinéraire de trois jours entre San Francisco et Santa Barbara qui est devenu une tradition très appréciée des habitants. S'il me restait un tour à faire, je referais une partie de cet itinéraire avec les amis que je me suis faits en chemin, du lever au coucher du soleil. L'Islande est ma destination de rêve. J'y suis allé plusieurs fois, mais je ne me suis jamais aventuré dans les Highlands. La prochaine fois que j'y retournerai, j'aimerais le faire sur mon vélo gravel. J'adore partager les joies du gravel avec des amis qui sont """"gravel-curieux"""". Les sentiers sont si accessibles ici que même une petite sortie matinale avant le travail ressemble à une mini aventure. ABC (Always Bring Camera). Je roule toujours avec mon appareil photo ; il y a tant de choses à photographier et toujours une bonne histoire à raconter. ETRE PIONNIER TRUE GRIT #1 Le gravel est dur pour tout le corps et demande de l'habileté car le terrain change sans arrêt sous vos roues. TRUE GRIT #2 Je m'échappe avec juste l'essentiel : un bidon, un kit de survie, quelque chose à grignoter, et nous voilà partis sur les routes sauvages. TRUE GRIT #3 Rouler en gravel exige une concentration maximale pour anticiper chaque mouvement de votre monture. TRUE GRIT #4 Nous avons un magnifique parc national à notre porte. On y trouve d'interminables vieilles routes forestières, beaucoup de montées et de descentes et de nombreux défis.

Coins Cachés. Keski-Suomi En plein coeur de la Finlande et à 270 km de route d'Helsinki. Si vous voyagez de la capitale à Jyväskylä, le centre régional et la plus grande ville, vous remarquerez à quel point le paysage change pour devenir ce pour quoi le pays est le plus connu. C'est le pays des paysages uniques, des milliers de lacs et encore plus de forêts. Connu pour être le pays du sauteur à ski Matti Nykänen et une étape du championnat du monde de rallye, il n'y a cependant aucune montagnes. La Finlande centrale possède de très belles collines et des routes gravel étonnantes et rapides. Aussi bien pour les vélos que pour les voitures de rallye. Le nombre de pistes qui se croisent est presque infini, ce qui permet de faire facilement une balade en gravel de 160 km ou une aventure bikepacking encore plus longue. Le gravier lui-même est principalement lisse et agréable à rouler. Si vous préférez des sentiers plus techniques, il existe un vaste réseau de pistes de VTT. Le tout avec pour toile de fond d'épaisses forêts, dont beaucoup se trouvent dans les quatre parcs nationaux. Pour le cyclisme sur route, il y a un bon nombre de pistes cyclables près de Jyväskylä. Une fois que vous avez quitté la ville et que vous êtes dans la campagne, le trafic n'est pas important. Un paysage magnifique et calme, que l'on soit seul ou avec des amis, pour une sortie courte ou longue. Le Keski-Suomi est là pour être exploré. Ruuhimäki-Laukaa ALL-ROAD Ce parcours gravel de 80 km relie deux spéciales du Rallye de Finlande. Ruuhimäki et Laukaa sont le théâtre de ces spéciales. Depuis de nombreuses années, Ruuhimäki est l'étape finale, décisive et l'une des plus excitantes du Rallye de Finlande. Les voitures de rallye s'y envolent et peuvent faire des sauts de plusieurs mètres. Cela signifie de très belles montées et descentes en gravel ! Ces sections gravel font partie des meilleures pistes que vous pouvez trouver en Finlande, le paysage est si beau et l'ensemble de l'itinéraire est vraiment polyvalent ! Vous verrez des forêts, des lacs, des fermes, des vaches, des chevaux, de vieilles granges, une usine de bois, le point de vue de Hyyppäänvuori pour un paysage impressionnant et une zone militaire (attention !). Les étapes du rallye sont des routes vallonnées, larges et plutôt lisses. Les sections qui relient ces étapes de rallye sont différentes. Arrêtez-vous au point de vue de Hyyppäänvuori pour découvrir un paysage magnifique parsemé de forêts, de lacs, de fermes, de parcs à bois et même d'une zone militaire (attention !). S'il n'y a pas trop de neige, l'itinéraire est praticable même pendant l'hiver. Ouninpohja OFF-ROAD Ouninpohja est l'une des spéciales du Rallye de Finlande. La sortie commence dans la petite ville de Jämsä (à 50 km de Jyväskylä). Elle est surtout connue pour sa station de ski, Himos. C'est l'une des plus populaires de Finlande. En été, des festivals de musique y sont organisés. Tout de suite, le paysage se transforme en campagne emblématique. Au début, il y a un peu de goudron, mais le gravier apparaît rapidement. Vous remarquerez tout de suite qu'il y a beaucoup de montées et de descentes. Jamais trop longues mais nombreuses. Les 30 km suivants sont l'une des sections gravel les plus délicieuses de toute la Finlande. Il n'y a pas de trafic et seulement les fermiers locaux comme compagnie. Il suffit d'écouter le bruit du gravier sous vos roues et d'admirer le paysage. La boucle revient à Jämsä par l'ouest. Principalement gravel mais parfois un peu de bitume pour aider les jambes fatiguées. Les rapides de Kuusaankoski ROUTE C'est l'une des boucles sur route que le club de cyclisme local aime faire. Elle part de la ville de Jyväskylä avec une très belle section juste à côté du magnifique Jyväsjärvi. Pas de soucis avec les voitures, car les 10 premiers kilomètres sont des pistes cyclables. Le premier arrêt possible est à Vaajakoski, à seulement 10 km du centre de Jyväskylä. C'est peut-être trop tôt, mais c'est l'occasion d'acheter de la réglisse finlandaise bien connue au magasin d'usine Panda. La seconde section dure 20 km jusqu'à Laukaa. Cette fois-ci, vous roulez sur des routes pavées, mais attention, le goudron n'est pas parfait partout. En été, les bateaux remplissent le port et en hiver, c'est l'occasion de nager dans les eaux gelées. Si vous osez. En quittant Laukaa en direction du nord, le prochain point sur la carte est Kuusaankoski. Vous y trouverez de beaux rapides et l'un des cinq canaux qui relient Päijänne-Keitele. Il reste alors 20km et le retour se fait sur la piste cyclable. LES COINS CACHÉS Coins Cachés. Skåne Traverser de douces collines, des paysages magnifiques parsemés de petites villes médiévales, avec la mer sur trois côtés. VOIR PLUS

Coins Cachés. Skåne La Suède n'est peut-être pas connue comme un haut lieu du cyclisme, même si beaucoup connaissent les paysages à couper le souffle et la diversité du pays. C'est peut-être pour cela que l'on oublie souvent la perle cachée qui se trouve à l'extrémité sud de la Suède. La province de Scanie ou Skåne en suédois. Elle n'est peut-être pas aussi spectaculaire que la Laponie suédoise, mais les possibilités d'itinéraires sont presque infinies. Le parfait goudron de routes vides et les pistes gravel oubliées qui s'enfoncent profondément dans les bois. Comme la Scanie est entourée d'eau sur trois côtés, elle offre un littoral majestueux avec des forêts qui s'étendent jusqu'au rivage et trop de plages de sable pour être comptées. Les hivers y sont moins rigoureux, ce qui permet de faire du vélo toute l'année. Il est plus facile d'atteindre la Scanie via sa capitale Malmö. Cette ville branchée et en plein essor se trouve à 20 minutes en train du centre international danois de Copenhague. La Scanie est également accessible par ferry depuis le Danemark, l'Allemagne et la Pologne. La diversité des infrastructures permet à chaque cycliste de trouver son bonheur. Des longues (ou courtes) sorties café sur les routes de l'arrière pays aux sentiers les plus difficiles pour les vététistes les plus aguerris. Mais la principale attraction de la Scanie est peut-être cet énorme réseau de pistes gravel. Des routes non goudronnées sur de douces collines qui ondulent, traversant un patchwork de terres agricoles et une campagne époustouflante parsemée de petites villes et de villages médiévaux. Skåneleden #4 OFF-ROAD Dans le coin sud-est de Skåne, vous trouverez le quatrième étape de Skåneleden. Cette boucle spectaculaire mais difficile de 170 kilomètres offre toute la beauté que la Scanie a à offrir. L'itinéraire commence par des forêts de faible densité et se termine par des plages de sable blanc et un littoral accidenté. Le Skåneleden est initialement conçu comme un sentier de randonnée. Mais la Suède dispose d'une loi unique qui permet à tous de profiter de la nature et du plein air : les ""allemansrätten"". La loi allemande, qui se traduit par le droit de chacun, invite tout le monde à se promener librement dans presque toutes les formes d'activités de plein air, comme le vélo, la natation et même la cueillette de baies. La partie intérieure du sentier suit des petites routes gravel et des singletrails techniques. Les paysages époustouflants, avec leurs forêts luxuriantes et leurs lacs vierges, se transforment lentement en vues sur les prairies côtières et les bords de mer. Juste après Kivik, célèbre pour ses vergers de pommiers, se trouvent les collines côtières du parc national de Stenshuvud. L'itinéraire convient parfaitement aux cyclistes aventureux. Le long de la piste sont parsemés divers vindskydds (abris contre le vent). Ces structures en bois constituent un abri parfait contre les intempéries et sont libres d'utilisation. Équipées d'une cheminée, elles constituent un refuge parfait pour les cyclistes qui font du bikepacking. La Scanie, d'une côte à l'autre OFF-ROAD Cette sortie d'une côte à l'autre commence à l'Öresund, un détroit qui constitue la frontière naturelle entre le Danemark et la Suède. De l'autre côté, vous arrivez à la baie de Hanöbukten, dans la mer Baltique. La sortie vous emmène d'une côte à l'autre sur l'axe sud de la Scanie, en partie le long du littoral avec des plages de sable et des sommarstugas typiquement suédoises. Attendez-vous à retrouver toutes les caractéristiques de la Scanie dans une forme optimale. Au départ de Ribersborgs Kallbadhuset, une station thermale avec vue sur la mer, la sortie commence par un simple tour du centre ville de Malmö. Il ne faut pas longtemps pour que des terres agricoles apparaissent à l'horizon. Au printemps, les champs sont couverts de colza, créant une couverture jaune vif. À la fin de l'automne, la plupart des champs sont bruns et nus. Mais en hiver, les champs s'illuminent en vert, et la neige blanche et brillante recouvre les cultures. Bien que la Skåne soit considérée comme plate, il faut surmonter quelques ascensions abruptes. Plus à l'intérieur des terres, le parcours suit les formes ondulantes du paysage vallonné. En traversant la campagne, vous verrez de nombreux vestiges du riche patrimoine culturel et agricole, tels que d'anciens châteaux. Il y a partout de petits établissements avec de belles rues pavées et des maisons aux couleurs pastel avec des façades à colombages. La ligne d'arrivée se trouve à Simrishamn, une petite ville côtière pleine de charme. L'un des nombreux restaurants du vieux port de pêche est l'endroit idéal pour terminer la journée et goûter la cuisine locale, le hareng mariné ou l'oie délicieusement préparée. De Simrishamn, vous pouvez facilement monter dans le train, qui vous ramènera à Malmö. Ou vous pouvez continuer à rouler le long de la Sydkustleden tout le long de la côte. L'arrière-cour gelée de Malmö : Häckeberga OFF-ROAD A deux pas du centre ville de Malmö, vous serez récompensé par tout le charme que la Scanie a à offrir. En sortant de Malmö, vous roulez tout droit vers un pays merveilleux de nature et de liberté. Cette route traverse un étonnant mélange de forêts et de terres agricoles. Les paysages sont variés : anciens pâturages, champs vallonnés et vastes forêts. En naviguant le long de la boucle en zigzag, vous rencontrerez la réserve naturelle de Häckeberga. C'est l'un des habitats forestiers les plus précieux de Scanie, avec ses forêts de pins luxuriantes et ses larges pistes gravel. À peu près à mi-chemin de la route se trouve Romeleåsen, une crête de trente kilomètres de long dont l'altitude peut atteindre 175 mètres au-dessus du niveau de la mer. Le point culminant - la falaise de Romeleklint - offre une vue panoramique époustouflante sur de denses forêts d'aiguilles et de vastes vallées. Par temps clair, vous pouvez même apercevoir au loin le célèbre gratte-ciel de Malmö, Turning Torso. Arrêtez-vous pour un bon fika avant de rallier la ligne d'arrivée. Avoir un fika signifie simplement prendre une pause café, mais pour les Suédois, cela implique bien plus. Ce n'est pas le café ou les pâtisseries qui font l'objet de toute l'attention, mais la partie sociale. Le fika est profondément enraciné dans la culture suédoise et le château de Torups, à seulement cinq kilomètres de la fin de cette route, est l'endroit idéal. Routes, châteaux et lacs ROUTE Cette sortie est caractérisée par les charmants châteaux de Scanie, magnifiquement situés au bord de petits lacs. Pas moins de six lacs sont au menu aujourd'hui. Tous sont reliés entre eux par des routes secondaires tranquilles. L'itinéraire commence à Svaneholms Slott. Construit vers les années 1530, ce château se trouve sur la rive du lac Svaneholmssjön. De là, la route mène vers l'est et suit de beaux paysages vallonnés. Près de Skårby, un virage serré à gauche vous permettra de vous diriger vers le nord. Avec des terres agricoles des deux côtés, vous passerez par Ellestadsjön et Snogeholmssjön. Tous deux, bien sûr, ont leur propre château majestueux à côté. Le reste de l'itinéraire vous fera traverser une partie beaucoup plus verte de la région. Les routes de campagne traversent des zones boisées de vieux hêtres et chênes. Si vous avez de la chance, et que vous gardez les yeux ouverts, vous aurez également la chance d'apercevoir la faune locale. La région abrite de nombreuses sortes de rapaces et trois espèces de cerfs. Après une descente en douceur, vous vous retrouverez dans la zone naturelle de Häckeberga. Une superbe route avec des arbres surplombant complètement la route marque la dernière partie de la sortie. Mais pas avant d'être passé par le château de Häckeberga, situé près du lac du même nom. Le château médiéval est un endroit idéal pour une pause café, avant les derniers kilomètres jusqu'à l'arrivée. LES COIN CACHÉS TRUE GRIT #3 Rouler en gravel demande un sens aigu de l'attention pour anticiper la façon dont le vélo se comporte sur un sol instable. VOIR PLUS THE NORTH CAPE Des milliers de kilomètres au nord pour éviter les chiens enragés et se lier d'amitié avec les rennes dans une aventure Audax. VOIR PLUS La Diagonale Tracez une ligne diagonale à travers la France, de Brest à Menton, en rouge, blanc et bleu. Ensuite, suivez le tracé. VOIR PLUS European Divide Trail Trouver un nouvel itinéraire à travers l'Europe entre deux civilisations. Andy Cox explique le concept qui se cache derrière l'European Trail Divide. VOIR PLUS Qu'est-ce que le cyclisme gravel ? C'est sur route et hors route. C'est pédaler et pas pédaler. C'est de la course et non de la course. C'est partout et nulle part. Peut-on le déterminer ? VOIR PLUS

Le Ventoux Blanc Dans les temps qui courent, il faut s'adapter en permanence, voire se montrer imaginatif. Les limites du possible étant serrées, explorer ou redécouvrir nos terrains de jeu locaux est souvent la seule option. Il ne faut pas se plaindre, surtout lorque l'on a le Ventoux à portée de main. La neige est tombée presque partout en France ces derniers jours, sauf de notre côté de la Méditerranée. Passer à côté aurait été dommage et si la neige ne vient pas jusqu'à nous, à nous d'aller la chercher. Et tout près, nous avons le Mont Ventoux. Appelez ça un caprice ou accusez notre ami Denis, mais de toute façon nous avons décidé de faire une tentative hivernale sur le géant de Provence. Le plan était simple : grimper par le côté mythique de Bedoin puis descendre côté nord jusqu'à Malaucène. Après une semaine avec températures inférieures à zéro, l'annonce d'un redoux a fait naître une idée. Celle de rouler sur de la neige compacte et d'atteindre le Chalet Reynard sans problème. La deuxième partie de la phrase ne fut pas si vrai. Le redoux a été fort, trop fort même. La neige était rapidement devenue molle et collante et a ralenti notre ascension. Nous ne pouvons pas mentir, nous avons beaucoup marché. Mais autant que nous marchions, nous riions. Et cela compense toujours les problèmes rencontrés. Chaque fois que vous partez à la découverte de nouveaux sentiers à travers les montagnes, il n'est pas rare d'atteindre les limites même avec un vélo gravel. Si vous voulez trouver de nouveaux itinéraires, pousser votre vélo sur des sections trop raides devient inévitable, cela fait partie du jeu. Dans ce cas, après être allé si loin, il aurait été dommage de faire marche arrière. Traverser ce col rendu impraticable a apporté une satisfaction enfantine et s'est avéré gratifiant. Se lancer des boules de neige comme quatre enfants dans une aire de jeux ne fait pas partie de vos sorties vélo habituelles. Entre jeux d'équilibre, prudence, insouciance et vêtements chauds, la descente se déroule en douceur, nous permettant de terminer cette boucle hivernale très inhabituelle. C'était une version unique et totalement inédite de cet itinéraire. Ce qui, en fin de compte, était le but recherché. Après tout, à quand remonte la dernière fois que vous avez fait quelque chose pour la première fois ? Un peu plus de Ventoux Ça peak Il y a toujours un moyen d'échapper à la foule. Ici, il s'agit du gravel. S'amuser sur la face G du Mont Ventoux. Découvrir plus De la plage à la Bonette Une version cycliste de la transhumance. De la mer jusqu'au ciel, de la plage jusqu'au col de la Bonette. Découvrir plus Vélo Ski A 1600m d'altitude, au cœur du parc national du Mercantour, entouré de sommets enneigés, le pick-up est chargé deux par deux. Les vélos, prêts. Les skis, prêts. Les sacs, prêts. Découvrir plus Rallye Monte-Vélo Que vous soyez à vélo ou en voiture, les deux partagent les routes publiques et les terrains accidentés. Bienvenue au Rallye Monte-Vélo. Découvrir plus

The Two Volcano Sprint Quatre jours, sept heures et six minutes. C’est le temps exact qu’il m’aura fallu pour boucler les 1100 km et 22 000 m. de dénivelé positif de l’ultime course bikepacking de la saison. Quand on y pense, c’est très peu comparé au reste du temps libre de cette année. Les doutes, les challenges annulés, reportés, les frontières qui s’ouvrent et se ferment au grè des mesures gouvernementales font que c’est peu, quatre jours. Et pourtant, ce fut long, intense, tendu. Une course fantastique au plateau de pilotes internationaux et aguerris qui a largement tenue sa promesse d’imposants volcans, cafés impériaux, sifflotements stupides et pizzas magistrales. Napoli. De cette ville foutraque et vivante comme une casserole en ébullition s’impose un premier ride chaotique pour s’en extraire via sa banlieue entre déchèterie, pavés difformes et trempés par une pluie battante jusqu’à la petite ville d’Ercolano, base de départ au pied du Monte Vesuvio. Ici, enfin le calme, les bons restaurants, les retrouvailles avec les amis, la procédure de registration et un enthousiasmant « pizza briefing » nous rappelant les grandes lignes de l’aventure à venir. Autour de moi des pilotes de renoms comme James, Sofiane, Ulrich, Fanny, Adrien, Omar et j’en passe… Tous sont capables de gagner des courses ou de se classer systématiquement dans le top 10. Ce qui constituera le back pack et middle pack n’est pas en reste : j’y croise des visages familiers, certains avec qui je « partage » déjà plusieurs Transcontinental Race ou d’autres aventures au long cours. La lutte s’annonce serrée, la tension monte, la bonne, celle qui donne envie d’aller de l’avant et de surmonter tous les pièges. Il fait encore nuit lorsque le départ est lancé. Si le Monte Vesuvio se grimpe facilement c’est au deuxième Mont, le Faito, que le grand peloton étiré va prendre forme. C’était fou. Le niveau était dingue dès le départ. Chaque pilote se tenait dans un mouchoir, juste là, en embuscade. Il suffisait de s’arrêter remplir un bidon pour dégringoler de 6 ou 7 places d’un coup. Places reprises exactement de la même manière quelques kilomètres plus loin au grè des pauses des uns et des autres. Le grand « yoyo » du classement fut incessant et il fallut attendre la deuxième journée pour que les choses se stabilisent. Les premiers abandons tombent à une vitesse folle mais finalement seront essentiellement concentrés ici, ceux qui auront pu ou su se lancer correctement pendant le deuxième jour iront presque tous jusqu’au bout, c’est aussi à cela que l’on reconnait une belle aventure et le niveau des participants : sauf événement grave, une fois lancé, « scratching is not an option »." J’avais romancé la Calabre. Beaucoup. Peut-être trop. Je m’attendais à ce que la topographie cassante et irrégulière soit difficile à encaisser physiquement mais j’espérai contrebalancer cet effort par une route bucolique, des cafés accueillants tous les 10 km et autant de pizzerias.
Ce n’était pas tout à fait cela. La Calabre est une région évidemment belle aux petites routes serpentant incessamment les massifs et débouchant ponctuellement sur de chaleureux villages. Mais l’atmosphère est rude, pauvre, sale. Des chiens errants partout entre deux poubelles éventrées et adeptes de la chasse aux cyclistes, une sorte d’antichambre des pays de l’Est sur cet aspect canin. Le virus est aussi passé par là et peu nombreux sont les restaurants ouverts. Les pizzas, c’est le soir. Pas avant, l’autochtone en sourit lorsque vous vous en étonnez. Nous sommes en octobre et si la pleine journée les températures sont douces et la météo ensoleillée, il faut se déjouer d’une forte humidité le reste du temps, faisant l’ascenseur entre chaleur et froid suivant que l’on grimpe ou que l’on descend. Les montées interminables plombent peu à peu le moral et avant de sombrer dans une sorte de mélancolie, cet ennemi lattant qu’est le doute et qui peut ronger chaque cycliste aventureux, il faut se remettre d’aplomb et peser tous les aspects positifs qui s’offrent à nous. La journée il fallut se tourner vers les panino savamment concoctés au rayon charcuterie, un à consommer sur place, un autre dans la poche pour plus tard, une habitude, un délice. Les cafés, si ce n’est pas dans un bar, l’habitant le propose volontiers au détour d’un bonjour. Tout ce que l’on grimpe, on le redescend, l’un dans l’autre la récompense ne se fait jamais trop attendre. Les chiens ? Ça fera avancer plus vite. L’humidité ? Heureusement, comme à mon habitude, j’avais pris « un peu trop » de vêtements, qui, finalement, ont tous été utilisés, jambières et cuissard d’hiver, doudoune, veste étanche… Tout y est passé, tout habillé jusque dans le duvet pour les coins les plus reculés. Puis au bout du troisième jour, c’est le dernier col d’une Italie continentale. La mer est de nouveau en vue, 1000 m. plus bas. Une descente vertigineuse à toute allure vers le détroit de Messina, le ferry et la promesse de la Sicile tant attendue. Je me suis souvenu l’arrivée de la TCRNo6, il y avait deux amis devant le bar d’arrivée déserté par l’organisation et les participants déjà couchés. Il y avait la joie d’en terminer coûte que coûte, mais rapidement, plus rien, le silence, pas tout à fait certain d’en avoir fini. La fête fut le lendemain. Je n’ai pas eu envie de ça. En Sicile personne ne m’attendait sur la ligne d’arrivée. Mon classement ? J’étais à ce moment 28 ème et cela m’allait pas mal. Alors j’ai fait ce que je n’avais jamais fait : à seulement 80 km de l’arrivée, je me suis arrêté au pied d’une descente dans le village de Villafranca, et j’ai dormi. J’ai attendu l’aube, avec la perspective de faire l’approche de l’Etna au lever du jour, puis l’ascension en matinée, profiter. Et ce fut la meilleure idée de cette aventure. Tout était réuni, la lumière, les villages animés par le réveil, les encouragements pendant l’ascension, l’Etna, qui grogne depuis quelques jours avec son étrange fumée qui vous fait rester bien humble. Il est là, d’abord orange aux premières lueurs puis brut, noir, à son sommet. 
Il est exactement comme je l’avais rêvé, un méchant doux. Sa face sud est brutale, le Giro d’Italia n’est pas passé par là quelques jours auparavant, c’était sur l’autre face. Ici le revêtement est écartelé par cette montagne de lave, rugueux, qui vous prend plus qu’il ne vous rend. Mais au fil de l’ascension, il s’adoucit, se lisse, comme pour vous remercier de le visiter. Il se laisse dompter, galvanisé par l’émotion de finir une immense aventure et par la vision cinématique qui s’offre à nous, en pleine descente, roches acérées à gauche, mer à droite, lacets tout droit, à pleine vitesse. 26 ème. L’arrivée, les cris, la bière, les blagues, les copains. Tout était à sa place. Vivement la saison prochaine. More from Manivelle TCR No. 7 La Transcontinental Race est une montagne magique. Une montagne truffée de pièges où les aptitudes physiques doivent se conjuguer avec un certain sens du jeu. VIEW MORE Due North Depuis l'ouverture de notre magasin à Londres, cela faisait partie des choses à faire sur notre liste. Le principe ? Relier les deux boutiques Café du Cycliste. Rouler depuis le QG de Nice jusqu'à la grande fumée. VIEW MORE Due South Due South le Film. 3 amis, 2 boutiques, 1 ferry. Direction plein Sud de Nice à Majorque, le film. VIEW MORE La Diagonale Brest – Menton : une transversale franco-française aux couleurs du terroir. La Diagonale. VIEW MORE

Coins Cachés. L'Ariège L'Ariège se trouve au coeur des Pyrénées. C'est une région riche en histoire et en biodiversité et elle reste l'une des régions les plus intactes de France. Elle est d'une beauté naturelle extraordinaire, qui semble sauvage et éloignée et qui est en grande partie méconnue, bien qu'elle soit étonnamment accessible. Située à une heure à peine au sud de Toulouse, elle se trouve à la frontière avec l'Espagne et Andorre. Hors des sentiers battus et loin de la foule déchaînée, c'est un endroit qui convient à ceux qui aiment les choses simples de la vie. L'Ariège et sa topographie en font un nirvana pour les cyclistes. Vous respirerez l'air le plus pur du pays en franchissant des cols de haute montagne, des collines et des vallées fluviales plates. Le paysage est à couper le souffle. L'Ariège offre un réseau complexe et apparemment sans fin de routes calmes et variées qui semblent conçues pour divertir les cyclistes en tout genre. Vous pouvez rouler à l'ombre de magnifiques châteaux Cathares, entrer et sortir de villages médiévaux, longer des gorges fluviales époustouflantes, traverser des vignobles, traverser des contreforts couverts de forêts de feuillus et monter dans les majestueuses Hautes Pyrénées. La retraite Zéro Neuf, située dans les Portes d'Ariège, est le point de départ idéal pour explorer la région. Et pour tout voyage, une chose est sûre : l'expérience, l'aventure et l'évasion sont garanties. Les grands cols d'Ariège ROUTE C'est un parcours chargé d'histoire qui vous emmène dans les Hautes Pyrénées où vous grimperez dans l'ombre des grands du Tour de France. Vous monterez le Col d'Agnès, une montée difficile mais magnifique près de la frontière avec l'Espagne et le Col de Port, utilisé pour la première fois par Le Tour en 1910 lorsque le premier coureur à franchir le sommet fût Octave Lapize. Vous traverserez le merveilleux village de Cominac, à flanc de montagne, avec ses maisons en pierre uniques et ses vues en première ligne du majestueux Mont Vallier. Vous pourrez vous arrêter pour prendre un café parmi les bâtiments baroques de l'ancienne ville thermale d'Aulus les Bains et vous asseoir en admiration devant les pics géants qui forment l'imposante frontière avec l'Espagne. La descente du sommet du Col d'Agnès vers le fascinant village de Massat est rapide et technique, passant par les eaux claires et invitantes de l'Etang de Lers en cours de route. Depuis Massat, vous emprunterez l'ancienne RN618 ou ""Route des Pyrénées"", immortalisée par le Tour de France. C'est une montée régulière jusqu'au sommet du Col de Port, et les vues sur la vallée de Massat sont fabuleuses. Un moment de pause au sommet pour admirer les hauts sommets de la vallée d'Ax et de la frontière avec Andorre avant une autre descente rapide vers le fond de la vallée et le village de Tarascon sur Ariège. De là, vous suivrez l'Ariège jusqu'à la ville médiévale et les ruelles de Foix où vous attend un verre bien mérité à l'ombre du magnifique château de la ville. DETAILS DE LA SORTIE La Boucle de la Grotte ROUTE Laissez-vous porter en roulant sur des routes plates et tranquilles, entourées de champs de tournesols, et en regardant constamment les hautes montagnes majestueuses. Une fois au-dessus de l'Ariège, vous êtes dans le village de Rieux de Pelleport et les Pré-Pyrénées. Quelques courtes montées à travers une forêt dense vous attendent, le son des cloches des vaches et le chant des oiseaux seront votre seule compagnie. En tournant à droite au pied du Pas de Portel, vous arrivez sur la D1a, un tronçon de 15 km d'asphalte vierge à l'ombre de la Montagne du Plantaurel. La D1a vous amène au Mas d'Azil et un arrêt de bienvenue au café Le Bistrot. Ensuite, c'est un tronçon de route de 500 m de long au cœur de l'un des Grands Sites des Pyrénées, la Grotte du Mas d'Azil, une grotte préhistorique creusée dans la roche du Plantaurel par l'Arize. En tournant à gauche sur l'Arize, vous traversez d'anciennes forêts de chênes où errent cerfs et sangliers. La seule civilisation sur la route est le village endormi d'Allières ; vous avez l'impression d'avoir fait un bon dans le passé, dans un monde loin de la vie moderne. DETAILS DE LA SORTIE La Boucle de la Brasserie ROUTE Une journée pour profiter de l'ambiance décontractée de l'Ariège et de son département voisin, l'Aude. La sortie commence tranquillement, plein sud, le long de la luxuriante vallée de l'Hers vers les imposants pics du massif. En tournant à gauche dans la commune médiévale de Mirepoix, vous atteindrez les villages de Camon, Sonnac sur L'Hers et la capitale du Quercorb, Chalabre, une ville typiquement française avec ses boulevards bordés de platanes, ses rues ombragées et ses ruelles tranquilles. La terre est riche et verdoyante, les exploitations fruitières abondent et les premières vignes de la région viticole du Languedoc-Roussillon poussent ici. Compte tenu de sa proximité avec les Hautes Pyrénées, le terrain est étonnamment plat. Une pause à la Brasserie du Quercorb pour déguster une délicieuse bière artisanale et quelques tranches de charcuterie et de fromage locaux est indispensable. Vous pouvez prendre l'un des nombreux itinéraires de retour, mais il est recommandé d'en prendre un qui passe par la montée au vieux château Cathare de Montségur, suivie d'une baignade dans les eaux claires de L'Hers pour terminer. DETAILS DE LA SORTIE La Grande Traversée de l'Ariège OFF-ROAD La sortie démarre dans la ville thermale d'Ax-Les-Thermes (avec ses sources d'eau chaude sulfureuses) et se terminant à Zero Neuf, la GTA peut être parcourue en tant qu'aventure autonome de trois jours à vélo ou en petites sections individuelles. Quelle que soit la manière dont vous décidez de la parcourir, vous aurez droit à tout ce que cette merveilleuse région a à offrir. Vous parcourrez le sentier GR au milieu des forêts couveuses et de larges sentiers au-dessus de la limite des arbres, près des frontières andorrane et espagnole, là où les vautours s'envolent et les ours se promènent. La GTA vous emmène également dans des gorges fluviales aux parois abruptes, d'une ampleur et d'une beauté époustouflantes, et à travers de hauts pâturages remplis du son des cloches des vaches et des fleurs sauvages en été. L'itinéraire emprunte ensuite les graviers vierges de la merveilleuse Voie Verte de la région, ces routes sans voitures ont été récupérées de l'ancien réseau ferroviaire. Les places ombragées des anciennes villes et villages situés sur le parcours sont parfaites pour une halte bière ou café. DETAILS DE LA SORTIE Les Frontières Oubliées OFF-ROAD Le départ et l'arrivée s'effectuent dans le village de Couflens, découvrez une boucle comme aucune autre. L'altitude varie entre 560m et 2260m, le point culminant du parcours. Vous êtes en plein cœur de l'Ariège, ici, parmi les plus hauts sommets des Pyrénées, c'est une terre sauvage et magnifique. On gagne rapidement de l'altitude en laissant derrière soi Sarlat et en commençant l'ascension à couper le souffle jusqu'à la frontière avec l'Espagne. La première partie de l'itinéraire est une montée sur route et une série de virages en épingles qui vous amènent à un hameau d'ancienne cabanes de pierre et vers les parties gravel. La route longe la montagne ; une ancienne piste créée par les hommes et les femmes de la montagne autrefois. Un grand virage à gauche et une épingle à droite vous amènent au sommet du Col de Pause - un nom approprié si l'on considère que la vue vaut l'arrêt. Vous êtes alors récompensés par un incroyable tronçon de 5 km gravel en double voie, une série de virages en épingle et un chemin à flanc de montagne. On a l'impression de monter un escalier vers le ciel. Lorsque vous atteignez le Port d'Aula (à 2 260m, l'une des nombreuses frontières oubliées avec l'Espagne), votre retour en France via le Port Salau est d'une proximité alléchante. DETAILS DE LA SORTIE Entre pistes agricoles et passages de rivières OFF-ROAD Les plaines fertiles situées à côté de l'Hers sont cultivées depuis des siècles et il en résulte un vaste réseau de pistes et de sentiers, parfaits pour les aventures hors des sentiers battus. Si l'on ajoute les parties du GR78 et les lignes de chemin de fer désaffectées qui ont amené les travailleurs à la ville industrielle de Pamiers, on peut passer de nombreuses heures à rouler dans la poussière sans s'éloigner de plus de 20 km de sa base. Ce terrain de jeu sans voiture est une aubaine ; que vous soyez au nord, au sud, à l'est ou à l'ouest, peu importe la direction que vous prenez - les boucles peuvent être raccourcies ou allongées selon votre humeur. En été, lorsque la rivière est peu profonde et chaude, vous pouvez faire des traversées à gué, pique-niquer sur des plages et des berges désertes et nager pour vous rafraîchir. DETAILS DE LA SORTIE LES COINS CACHÉS BIKE PACKING La diversité des méthodes et des styles fait qu'il existe de nombreuses variables dans la composition de chaque aventure de bikepcking. VOIR PLUS Les Deux Volcans Un groupe de cyclistes intrépides, deux volcans et plus de mille kilomètres. VOIR PLUS Jurasick Park Le collectif PCR Gravier est de retour avec une nouvelle aventure : la grande traversée du Jura. VOIR PLUS Le Morvan Un petit coin de paradis où le temps semble s'être arrêté et où le gravel a commencé. VOIR PLUS

TRUE GRIT #4 Je vis dans une zone semi-rurale appelée Highvale. C'est dans l'arrière-pays, à environ 40 minutes à l'ouest de Brisbane. C'est Brisbane dans le Queensland, Brisbane en Australie. Un million d'habitants, un climat magnifique et un endroit idéal pour le cyclisme. Je n'ai vraiment commencé qu'à l'âge de 21 ans environ, mais j'ai accroché dès ma première sortie. Juste le sens de l'aventure et du plein air. Cela me fait sortir dans la nature et m'emmène dans des endroits que les gens ne visiteraient pas normalement. La meilleure façon de voir le monde, c'est à vélo. Il n'y a rien de plus méditatif que d'écouter le crissement incessant du gravier sous ses pneus. Les sorties en gravel sont les plus paisibles, celles où je me sens le plus immergée dans mon environnement. C'est le cyclisme dans sa forme la plus simple et la plus pure : Juste moi, ma machine, mes pensées et l’environnement qui m’entoure. La meilleure chose est simplement la liberté. Quand je suis dans la brousse, je dois compter sur mon matériel pour me ramener chez moi, quoi qu'il arrive. When I’m out bush I need to rely on my gear to get me home no matter what. Je roule généralement sur de longues distances et je roule souvent à fond. L'itinéraire que j'ai pris est spécial parce qu'il capture tout ce qui est beau là où je vis. Je veux regarder la carte et voir à quel point j'ai été loin de la civilisation. J'ai roulé partout, dans des endroits incroyables. Nous avons un magnifique parc national à proximité. Il y a beaucoup de montées et de descentes et de nombreux défis à relever. Des vues jusqu'à l'océan, une incroyable forêt tropicale humide, des collines paisibles dans la vallée et les anciens sentiers de bûcherons à travers la brousse. Parfois, il n'y a pas vraiment d'endroit comme chez soi. Je suis toujours prête à faire face à toutes les éventualités car beaucoup de mes sorties m’emmènent hors des sentiers battus et dans des endroits sans réseau - je dois pouvoir réparer tout ce qui ne va pas ! Je prends une trousse complète d'outils et de pièces de rechange, beaucoup de bonnes collations, de l'argent- oh et des comprimés de purification de l'eau - il n'y a pas beaucoup de fontaines pendant mes sorties ! ETRE PIONNIER TRUE GRIT #1 Le gravel est difficile pour tout le corps et demande de l'habileté car il y a tant de variations sous vos roues. TRUE GRIT #2 Je m'échappe avec juste l'essentiel : une bouteille, un kit de survie, quelque chose à grignoter, et puis nous partons sur les routes sauvages. QU'EST CE QUE LE GRAVEL ? La définition du gravel est large. Le gravel englobe un tas de choses pour tous les cyclistes, il est ce que vous voulez qu'il soit. TRUE GRIT #3 Rouler en gravel demande un sens aigu de la concentration pour anticiper la façon dont le vélo se déplace en dessous de vous. JURASICK PARK La grande traversée du Jura est un voyage à vélo qui se déroule le long de la frontière naturelle entre la France et la Suisse. THE NORTH CAPE Des milliers de kilomètres au nord pour éviter les chiens enragés et se lier d'amitié avec les rennes dans une aventure Audax.

Être pionnier est encore possible : l’Europe Divide Trail Andy Cox est un pionnier des temps modernes. Il n’est peut-être pas la première personne à partir à l’aventure mais il est l’un des rares à en avoir fait son style de vie, sa mission de vie peut être. Le résultat ? Andy a ouvert la voie vers les endroits perdus, les endroits oubliés ou simplement les endroits vides. Il a trouvé un moyen de parcourir entièrement en bikepacking ces espaces. Une aventure pionnière qu’il nous fait le plaisir de partager à travers l’European Divide Trail. Il y a un cliché qui dit qu'un voyage commence par un seul pas, et bien que cela soit vrai à certains égards, le point de départ réel est l'idée initiale, le plan, le concept, la vision. Avoir un grand projet d'aventure, c'est s'éloigner de la vie normale. Il faut du courage pour aller au bout, sachant qu'on laisse derrière soi une existence plus prévisible. Lorsque j'ai quitté ma maison au Pays de Galles et que j'ai commencé à faire du vélo, il y a maintenant plus de trois ans et 65 000 km, je cherchais un chemin à suivre. À l'époque, je n'avais pas la confiance nécessaire pour créer mon propre itinéraire, mais j'avais quelques critères pour le faire : - Pas trop difficile - En majeure partie hors des routes et surtout sur des chemins de terre - Principalement roulable sur un vélo chargé - Loin des lieux évidents et occupés - Pas d'escalade "inutile" (si le chemin est en terre, il n'est pas plus long que de passer par-dessus la colline, alors utilisez l'option la plus facile) - La difficulté devrait être dans la distance plutôt que dans la technicité. -Utiliser également des voies tranquilles ou des options sans circulation. En résumé, un itinéraire pouvant être parcouru et apprécié pendant des mois, sans qu'il soit nécessaire de prendre des semaines de congés pour se remettre entre-temps de sa sévérité. L'Europe dispose de nombreux itinéraires de bikepacking et pourrait en ouvrir bien d'autres. En fait, à bien des égards, elle a plus de potentiel que la plupart des autres endroits de la planète, et ce pour plusieurs raisons : - Plusieurs milliers d'années de civilisation continue - Des politiques d'accès différentes d'un pays à l'autre, mais surtout assez indulgentes pour l'accès aux vélos - Une grande diversité culturelle et géographique - Une taille relativement petite - Un grand réseau de transports J'ai constaté que ce qu’il manquait, c'était des itinéraires plus faciles et plus longs. Au cours de ma première année, j'ai parcouru quelques-uns des itinéraires les plus établis pour le transport de vélos, et je me suis rendu compte qu'ils ne correspondaient pas à mes critères. Cela ne veut pas dire que ce sont de mauvais itinéraires, mais ce n'est pas ce que je préfère. Ils sont à mon goût trop difficiles et comportent trop de montées inutiles. Personnellement, je n’ai pas besoin d’aller dans un magasin ou d’avoir un « endroit officiel » pour dormir tous les jours, et une fois que j’ai pris un peu de hauteur, j’aime y rester un moment. Donc, après une longue période où j'ai eu le sentiment qu'il y avait une sorte de déconnexion entre mes objectifs de rouler sur des chemins en terre et les concepteurs de ces itinéraires, j'ai commencé à contacter les gens comme moi afin de savoir ce qu'ils pensaient des itinéraires qu'ils empruntaient. Je me suis rendu compte que beaucoup d'entre eux avaient vécu des expériences similaires. J'ai découvert qu'il y avait un besoin pour créer des itinéraires plus longs, qui empruntent plus de chemin en terre, semblables à l'itinéraire de VTT Great Divide, qui a donné naissance à la course Tourdivide.   Tout à coup, je me suis retrouvé devant une page blanche... ou devrais-je dire une carte sans annotation. Ce qui était momentanément intimidant jusqu'à ce que je réalise que la solution était évidente. Je disposais d'un énorme catalogue de routes, fruit de trois années autour du continent dans toutes les directions. Il était temps de les feuilleter, de zoomer sur les détails, de dézoomer pour avoir une vue d'ensemble. Peut-on les assembler pour en faire une version européenne du Tour Divide ? Le but étant de créer quelque chose de nouveau, qui corresponde à mes critères, mais aussi quelque chose que je pourrais partager. Découper en différentes sections, nord, centre et sud me semblait logique. L'interminable forêt Taïga du Nord peut sembler monotone d'un point de vue satellite ou cartographique, mais une fois qu'on y est, on y trouve une variété surprenante entre montagnes et vallées au milieu des arbres. L'Europe centrale, c'est comme jouer au jeu des "Connect Four" : il s'agit de tracer un itinéraire à travers le patchwork de possibilités. Un single track, puis un chemin de ferme, une route forestière menant à un hameau puis à une piste cyclable avant de s'ébranler à travers un champ et de se retrouver à nouveau dans une forêt, à répéter jusqu'à ce que vous ayez le vertige de tourner et tourner, étonné par la variété des endroits que vous traversez. Au sud, le haut plateau se transforme en garrigue broussailleuse, en terres agricoles sèches, puis en gorges et en chaînes de montagnes aux délices inattendus. Le sud est plus sauvage que l'on pourrait le penser, plus vide que ne le disent les cartes, plus varié qu'un environnement sec a le droit de l'être. Le livre qui m'a le plus influencé se nomme "Clear Waters Rising", de Nicholas Crane. C'est un livre de voyage sur une marche que l'auteur a entreprise du Cap Finisterre, dans le nord-ouest de l'Espagne, jusqu’à Istanbul à la fin des années 1980, entièrement réalisée à la force de ses jambes. Il n'a utilisé aucun véhicule, mais aussi aucun ascenseur ou escalator, et certainement pas de téléphérique lorsqu'il a escaladé le Mont Blanc en hiver.   Cela m'a inspiré à essayer de trouver ma propre façon de voyager. Cela fait trois ans que je fais des essais et des erreurs en traversant l'Europe à vélo. Pour trouver les itinéraires qui correspondent à mes critères, je me suis retrouvé à aller là où d'autres personnes ne vont pas et à vivre une existence à la limite de la civilisation. Il est maintenant temps de tout rassembler. Ainsi, de Grense Jakobselv en Norvège, avec sa frontière avec la Russie et l'océan Arctique, à Cabo St Vincente au Portugal, sur la côte atlantique, j'ai essayé de filtrer certains des points forts, de faire une sorte d'épine dorsale de ce qui deviendra The European Divide Trail.

TRUE GRIT #3 Je vis à Brooklyn, NY - donc je suis une citadine - mais bientôt je vais partager mon temps entre ici et une cabane dans les bois du nord de l'État, dans la belle région occidentale des Catskills. Enfant, je faisais des balades dans le quartier, puis je n'ai ""redécouvert"" les vélos qu'à l'âge adulte. Ce qui a commencé comme un moyen de transport a lentement évolué vers la raison d'aller quelque part, et en 2014, je me suis mise à faire du vélo. Découvrir de nouveaux endroits et de nouvelles aventures, c'est ce qui me motive et m'excite. Autrefois, ce paysage était NYC, mais aujourd'hui, c'est généralement quelque chose de très différent. Rouler en gravel demande un sens aigu de la concentration pour anticiper la façon dont le vélo se déplace en dessous de vous. Ce n'est pas aussi prévisible que de rouler sur le trottoir, donc j'aime le fait que cela demande plus au cycliste - une sensibilité différente, une nouvelle conscience. Le nord de l'État de New York est sous-estimé, à mon avis - nous n'avons pas de montagnes énormes ou de longues ascensions comme le Colorado ou la Californie, mais le paysage est à l'échelle humaine et la variation est également palpitante. On peut facilement se perdre dans ce pays des merveilles ! C'est un vaste endroit à explorer - entre le Minnewaska State Park et la Mohonk Preserve voisine. À l'automne, les couleurs peuvent être étonnantes lorsque les feuilles changent de couleur. Il y a plus de 160 kilomètres de piste gravel à explorer. Et le cadre est absolument magnifique. Appelé "The Gunks", cet n'est pas très loin de NYC mais semble relativement peu connus pour de nombreux cyclistes urbains. Le cadre est absolument époustouflant. Des cascades, des lacs au ciel cristallin, des falaises abruptes et des corniches avec des vues imprenables. Waterfalls, crystalline sky lakes, sheer cliffs and ledges with sweeping views. Certaines des plus belles pistes que j'ai parcourues dans le monde ont été sur des graviers - des routes carrossables menant à des vues de montagnes et à des lacs alpins dans le nord de l'État de New York ; des épingles à couper le souffle dans la Cordillera Blanca au Pérou. De nombreuses destinations en Europe sont encore dans ma to do list - combiner le haut niveau et l'exploration de petits villages et de villes (et leur nourriture + les gens) est ce qui me plaît le plus ! L'année prochaine, nous nous attaquerons au parcours du Rallye Torino-Nice. On ne se sent jamais seul à vélo - et le lien avec les autres cyclistes est immédiat et tangible. C'est souvent difficile de trouver des choses délicieuses sur un vélo, mais mes préférées sont les gâteaux de riz faits maison avec du beurre d'amande et du bacon (merci, Scratch !). Les beignets au cidre de pomme frais et chaud d'une ferme de pommiers viennent juste après. ETRE PIONNIER TRUE GRIT #1 Le gravel est difficile pour tout le corps et demande de l'habileté car il y a tant de variations sous vos roues. L'INVENTEUR Cessole est le pionnier des montagnes qui forment la dernière chaîne des Alpes du Sud. SUR LA PISTE INCA Dans l'ombre de la Tramnuntana, Inca est la troisième plus grande ville de Majorque et se situe presque au milieu de l'île. LE GUIDE DU BIKEPACKING Les différentes méthodes et styles font qu'il existe de nombreuses variables à prendre en compte pour chaque aventure en bikepacking. TRUE GRIT #2 Je m'échappe avec juste l'essentiel : une bouteille, un kit de survie, quelque chose à grignoter, et puis nous partons sur les routes sauvages. GUIDE GRAVEL DE NICE Observez la carte pour trouver le vaste réseau de lignes blanches pointillées qui montent aux cols, traversent les parcs nationaux et relient les villages perchés.